L’affaire a fait les gros titres des journaux hier : des établissements scolaires ont appelé les parents à retenir leurs enfants à la maison, Dakar Dem Dikk qui arrête ses rotations, la circulation des motos Tiak-Tiak interdite…. A l’arrivée, rien ne s’est passé. C’était le calme plat dans tout le pays ; pour ne pas dire les 46 départements dans lesquels les souteneurs d’Ousmane Sonko avaient appelé les jeunes à manifester.
C’est à se demander si le discours des leaders politiques porte maintenant. Malgré les nombreuses conférences de presse et autres appels à un sursaut national aux fins d’espérer rétablir Ousmane Sonko dans ses droits, les Sénégalais ne sont pas sortis. Sont-ils fatigués des courses-poursuites avec les forces de défense et de sécurité ? De l’odeur âcre des grenades lacrymogènes ? Le constat, c’est qu’hier, à part quelques interpellations aux abords du Tribunal et l’arrestation du rappeur Nitt Doff, c’était le calme plat hier.
Les véhicules de transport de masse ont assuré le déplacement des populations. Les commerces, itou, ont ouvert leurs portes.
En centre-ville, comme dans les autres quartiers réputés être des zones chaudes, des fiefs du patron de l’ex-Parti Pastef/Les patriotes comme Keur Massar, les gens ont travaillé.
Il faut dire aussi qu’aucun tir de grenade ou échange de pierres avec les forces de l’ordre n’a été relevé, hier. Un calme plat que certains ne s’expliquent toujours pas, vu le discours musclé et sensationnel d’une partie de l’opposition qui avait fini de faire de la journée du 17 novembre un jour de tous les dangers, un jour de tous les risques pour le Sénégal.
Et pourtant, des établissements scolaires ont suspendu les cours, la société de transport public Dakar Dem Dikk a arrêté ses rotations, pour des raisons de sécurité, la circulation des motos Tiak-Tiak et autres cyclomoteurs a été interdite de même que la vente d’essence en vrac. Mais, à l’arrivée, rien ne s’est passé.
BMS