Battu par le Sénégal lors du troisième match de la phase de groupes, le Bénin finit troisième et va poursuivre la compétition avec des regrets. Au-delà de la supériorité athlétique des Lions de la Teranga, le sélectionneur Gernot Rohr estime que la VAR a joué un rôle important dans l’issue de la rencontre, notamment sur le but d’Abdoulaye Seck et certaines situations litigieuses.
Pour Gernot Rohr, la rencontre face au Sénégal a été à la fois intéressante sur le plan du jeu et décevante sur le résultat. Le sélectionneur béninois estime que la VAR aurait pu interpréter différemment l’action ayant conduit au but d’Abdoulaye Seck, un fait de jeu qui, selon lui, a influencé le déroulement du match.
Le deuxième but sénégalais a ensuite porté un coup dur aux ambitions béninoises. « Il nous a fait très mal », reconnaît Rohr, qui explique que son équipe espérait pourtant profiter du carton rouge infligé à Kalidou Koulibaly pour revenir au score. Mais malgré cette supériorité numérique, le Sénégal est resté solide et organisé, empêchant toute véritable réaction adverse.
Le technicien franco-allemand admet sans détour la supériorité de l’adversaire, notamment en termes de ressources humaines. Face à une équipe sénégalaise très athlétique, le Bénin a souvent subi le jeu, contraint de défendre et de courir derrière le ballon. Pour autant, Rohr tient à souligner la prestation de ses joueurs, qu’il juge loin d’être insuffisante.
Il regrette également une faute non sifflée sur Olivier, une situation qui aurait pu offrir une opportunité importante à son équipe. Malgré ces frustrations, le sélectionneur relativise l’enjeu du résultat, rappelant qu’un match nul n’aurait de toute façon rien changé au classement final du groupe.
Tourné vers l’avenir, Gernot Rohr affirme vouloir tirer les leçons de cette rencontre. À ses yeux, ce match face au Sénégal a été le plus difficile de la phase de groupes, bien plus exigeant que celui contre la République démocratique du Congo, pourtant disputé avec cinq joueurs absents. Pour le sélectionneur béninois, ce troisième rendez-vous restera marqué par une VAR jugée favorable au Sénégal, même s’il reconnaît la valeur et la solidité de l’adversaire.