UNE BONNE NOUVELLE : Le parking du stade Léopold Sédar Senghor désencombré et vidé de ses épaves



Le stade Léopold Sédar Senghor respire. Agressé de toutes parts, il a été totalement «remis à neuf». Une montagne de déchets a en effet été dégagée du parking. L’opération a été conduite par le ministre de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, Abdou Karim Fofana et le préfet de Dakar, sous la supervision des forces de sécurité.

Le parking du stade Léopold Sédar Senghor, qui était dans un désordre indescriptible et un état d’insalubrité inqualifiable, a été débarrassé de ses vieilles épaves, vulcanisateurs, gargotes, ateliers de menuiserie, entre autres. «Cette opération a un cachet bien particulier, vu l'ampleur du site, sa symbolique, la taille et tous les enjeux des encombrements que nous rencontrons ici. Car, il y a ici un foirail, des épaves, des garages…, nous avons tout cela sur un seul lieu», a indiqué Omar Ba, Directeur général du Cadre de vie et de l'Hygiène publique. Omar Ba de poursuivre : «ce que nous voulons faire, au-delà des désencombrements, c'est de lancer un signal fort pour montrer que l'État a décidé, depuis l'appel du chef de l'État, de poursuivre les opérations, sans rupture», insiste-t-il. Il explique : «les services du ministère de l'Urbanisme, du Logement et de l'Hygiène publique veulent désencombrer, nettoyer, aménager ou embellir les artères des villes de notre pays», confie-t-il. Et surtout «de faire le suivi. Et c'est sur ce dernier point que nous sommes souvent attendus. Nous sommes en train de voir avec les maires et les forces de police comment sécuriser davantage les sites», annonce-t-il. Les occupants trouvés sur les lieux, au lendemain du désencombrement ont soutenu n’avoir pas reçu de sommation. Selon Modou Ndiaye, vulcanisateur occupant les lieux depuis 3 ans, aucun préavis ne leur a été servi. «Nous avons eu la nouvelle par certains de nos voisins. Nous étions partis fêter la Tabaski au village et c’est au retour que nous avons constaté que tous nos bagages ont été pillés et réduits à néant», se désole-t-il. Il poursuit : «nous avons tout perdu ici. Pourtant, nous ne sommes pas dans le parking, mais derrière son mur. Bien qu’il y ait des gens qui ont dépassé les limites en s’installant dans le parking, on aurait dû nous avertir», s’indigne-t-il.

Marième NDIAYE
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