Dans une sortie sur son site Yerimpost et repris par d’autres sites d’information, Cheikh Yerim Seck a souligné l’appui qu’aurait apporté Tahibou Ndiaye à Ousmane Sonko, relativement à cette affaire de mœurs, mais également dans sa vie politique. C’est, tout au moins, ce que lui reproche l’ancien directeur du Cadastre qui a servi une citation directe à Cheikh Yerim Seck, le poursuivant pour diffamation.
Le 9 mars prochain, Cheikh Yerim Seck devra se présenter devant le juge pénal pour s’expliquer sur les propos jugés diffamatoires qu’il aurait portés sur Tahibou Ndiaye. Ce dernier lui a servi une citation directe après la diffusion d’un article intitulé : «Accusation de viol contre Sonko : son mentor Tahibou Ndiaye lui cherche des avocats et marabouts» publié sur «yerimpost», le 7 février dernier, à la suite de l’affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr. Courroucé par ces propos, l’ancien directeur du Cadastre ne s’est pas fait prier pour ester en justice. «Il est regrettable que le nom et la photo du requérant soient associé à une histoire de mœurs à laquelle il n’est ni de près ni de loin mêlé; que d’ailleurs depuis plusieurs années il n’a pas rencontré le sieur Ousmane Sonko dont il n’est ni le mentor ni le pourvoyeur d’avocats et/ou de marabouts», a souligné l’avocat de Tahibou Ndiaye dans la citation directe. Mais, ce n’est pas tout. La colère de l’ancien directeur du Cadastre s’est envenimée, apparemment, lorsque dans le corps de l’article, il se voit mis en relation d’affaires» avec Ousmane Sonko comme s’il était mentor. «Pire, dans ces articles il est avancé que «purgeant sa peine à domicile» parce qu’arrêté dans la traque des biens mal acquis, le requérant entretenait des «relations d’affaires» dans le foncier avec le sieur Sonko dont il a été le «bras armé» dans sa lutte contre le pouvoir relève encore l’avocat de Tahibou Ndiaye dans la citation. Pour lui, en parlant de «relation d’affaires sur le foncier», le journaliste subodore qu’il serait le «financier occulte» du leader de Pastef afin d’en faire un «bras armé» contre le régime. En fait, Tahibou Ndiaye semble agacé par le fait, selon lui, que l’article insinue qu’il a toujours des sous et qu’il «nage dans des opérations financières illégales».
Ces propos publiés dans le site «yerimpost» et repris par d’autres sites sont suffisamment diffamatoires pour permettre au juge pénal d’entrer en voie de condamnation, estime Tahibou Ndiaye qui se garde, cependant, d’annoncer le montant de la réparation du préjudice subi jusqu’au jour de l’audience. Le préjudice devrait être solidairement payés, selon Tahibou Ndiaye, par Cheikh Yerim Seck, le site «yerimpost», mais également Bamba Touré et Massène Diop de «leral» qui a repris l’article.
Alassane DRAME