Touba : Ces facteurs qui favorisent la circulation des armes



L'affaire des armes de gros calibre saisies chez un sexagénaire à Touba continue d’animer les débats. Cheikh Tidiane Cissé de l'Ong Mouvement contre les armes légères en Afrique de l'ouest (Malao) n'est pas surpris. Selon lui, tout est lié au caractère religieux de cette cité, entre autres facteurs.
 
« Nous avons, il y a deux ans, fait une publication d'une étude qui a été réalisée sur la circulation des armes légères au niveau du Sénégal et les zones qui présentent des facteurs de risque. Touba faisait partie de ces zones, parce que c'est une grande agglomération. Ensuite l’informel est très important dans cette zone, sans compter ce caractère religieux de la ville. Ça fait que souvent, les forces de défense ont même des problèmes pour dicter leur loi sur les populations  », a soutenu Cheikh Tidiane Cissé sur IRadio.
 
Il ajoute que Touba n'est pas la seule ville du Sénégal où des armes légères circulent. Il y a la région de Diourbel  de façon générale. Il y a également, souligne-t-il, Medina Gounass à Vélingara. Toutes ces localités sont "des foyers de prolifération d'armes et de circulation illicite d'armes ». 

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