Nogaye Thiam, mariée à son cousin et vivant au sein de sa belle-famille, a été retrouvée morte après 48 heures passées seule dans sa chambre avec son enfant d’un an et demi. Décrite comme une jeune femme discrète, elle aurait récemment vécu des tensions familiales. Son décès, révélé par sa sœur, la célèbre maquilleuse Adja Makeup, provoque une onde de choc et relance le débat sur la vulnérabilité des femmes dans leur propre foyer.
La toile est profondément bouleversée par la mort tragique de Nogaye Thiam, née en 2002, retrouvée décédée dans la chambre qu’elle occupait au sein de sa belle-famille. La jeune femme s’était mariée à son cousin, ce qui fait que tout s’est déroulé à l’intérieur du même cercle familial. Selon les informations rendues publiques, personne dans la maison ne s’est rendu compte de son décès pendant quarante-huit heures. Durant tout ce temps, son enfant de sexe masculin, âgé d’un an et demi, est resté seul avec elle dans la chambre, dormant contre le corps de sa mère et cherchant à téter sans comprendre ce qui se passait.
Nogaye Thiam était la fille de Samba Thiam, connu sous le nom de «Thiam radiateur», une personnalité respectée dans son environnement. Ses proches la décrivent comme une jeune femme discrète, calme, réservée et sans problème. Elle gardait tous les secrets de son ménage et ne parlait jamais de ce qu’elle vivait réellement. Selon certaines informations, sa belle-mère, qui porte le même prénom qu’elle, était son homonyme. On rapporte également qu’elle aurait récemment eu un différend avec une autre belle-fille de la famille, ce qui aurait mis l’ensemble de la belle-famille contre elle et accentué son isolement.
Depuis la publication de l’affaire par Adja Makeup, une vague d’émotion et d’indignation s’est emparée des réseaux sociaux. Les influenceurs, les porteurs de voix et de nombreux internautes se disent bouleversés par les circonstances du drame et s’interrogent sur l’absence totale de vigilance au sein du foyer.
Ce décès soulève aujourd’hui de nombreuses questions. On cherche à comprendre comment une jeune femme a pu perdre la vie dans sa propre maison sans que personne ne remarque son absence pendant deux jours. On s’interroge aussi sur la façon dont un enfant d’un an et demi a pu rester seul avec sa mère décédée sans qu’aucun adulte ne se rende compte de la situation. On se demande enfin ce que Nogaye Thiam vivait réellement dans ce ménage qu’elle préservait par silence, et pourquoi personne n’a perçu les signes de son isolement ou de sa détresse.
Une enquête devra établir les circonstances exactes de son décès et éclaircir les zones d’ombre qui entourent cette affaire. Mais déjà, l’histoire de Nogaye Thiam secoue tout le pays et met en lumière la réalité parfois invisible de nombreuses femmes, ces femmes qui souffrent en silence dans leur propre foyer, sans soutien, sans écoute et sans protection.
Khadidiatou D. GAYE