THIERNO LO PRONE LA FERMETE AUX FRONTIERES: «Si nous étions à leur place, plus de visas et pas d’entrées dans leurs pays et nous aurions accepté»



 
Les réactions se sont multipliées hier après la confirmation du premier cas de coronavirus au Sénégal. Sur sa page Facebook, Thierno Lô prône la fermeté à nos frontières. «Nous devons être rigoureux sur le contrôle des entrées en provenance de ces pays atteints par le virus», a-t-il martelé. Et pour cause, il note : «si nous étions à leur (Occidentaux) place, il n’y aurait plus de visas et pas d’entrées dans leurs pays et nous aurions accepté». Estimant que désormais, il faut exiger patte blanche aux Occidentaux qui viennent chez nous en cette période d’épidémie qui se propage en Europe, l’ancien ministre du Tourisme soutient qu’il «faut agir sans complaisance». Car, ajoute-t-il, 
«ce que nous avons refusé par précaution aux Sénégalais de Wuhan, on ne saurait le permettre aux autres». 
Convaincu qu’il faut être ferme avec les Toubabs dans cette affaire, Thierno Lô indique que quand il était ministre de l’Environnement, il avait servi une mise en demeure au Groupe Vicat pour que la Sococim remplace ses filtres pour régler la pollution qui impactait le cadre de vie des populations de Rufisque. «Je leur avais dit ceci : la vie d'un Français ne vaut pas plus que celle d'un Sénégalais. Et qu'ils risquaient que je ferme l’usine, ce qui a valu l’atténuation que tout le monde constate aujourd'hui». 
 

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