Le Secrétariat exécutif national de l’Apr a saisi l’occasion de la mise en résidence surveillée de Badara Gadiaga pour manifester encore une fois ses inquiétudes devant les nombreuses violations de l’Etat de droit par le nouveau régime. Les partisans du Président Macky Sall estiment que M. Gadiaga ainsi que tous les autres detenus politiques n’auraient jamais dû être inquiétés.
La poursuite des différentes personnalités de l’ancien régime ainsi que toutes les voix discordantes, pousse le Secrétariat exécutif national de l'Alliance pour la République (Apr) à dire que la lutte pour le respect de l'État de droit, de la République et des libertés démocratiques, est plus que jamais à l'ordre du jour de l'agenda de toutes les forces républicaines et citoyennes.
Commentant la mise en résidence surveillée de Badara Gadiaga par la Chambre d'accusation, confirmant l’ordonnance de mise en résidence surveillée de ce dernier, l’Apr dit prendre note. «Ce citoyen et compatriote de grande qualité n'aurait jamais dû être dans les liens de la détention ! Comme d'autres avant et après lui, il est victime de la furie du pouvoir et de la violente tentative, du président du Pastef, d'instaurer une autocratie au Sénégal», indique le Sen de l’Apr, qui exige la fin de toutes les contraintes qui pèsent sur Badara Gadiaga et autres otages politiques, Pape Malick Ndour, Ismaïla Madior Fall, Lat Diop, Mawdo Malick Mbaye, Moustapha Diop, Sophie Gladima et Ndèye Sally Diop.
C'est également pour le Sen «une occasion supplémentaire d'exiger la libération de l'Honorable Farba Ngom, véritable otage d'État qui croupit, injustement, dans les geôles de l'État pastefien, au mépris des avis médicaux le concernant».
L’Apr dit prendre à témoin l'opinion nationale et internationale pour rappeler les risques liés à son maintien en milieu carcéral, en contradiction flagrante avec l'incompatibilité, attestée de sa situation sanitaire. «À cet égard le pouvoir sera tenu pour responsable de tout ce qui pourrait lui arriver. Pour le Sen, la bataille est engagée et le combat continue, jusqu'à la victoire finale», conclut-il.
Nd. K. D. F