TAEKWONDO-MOUSTAPHA KAMA, MEDAILLE D’OR DE L’OPEN DE POLOGNE: «Je veux donner au Sénégal sa deuxième médaille olympique, mais j’ai besoin de plus d’aide»



 
L’actuel n°1 du taekwondo sénégalais décline ses ambitions pour le Mondial 2019, les Jeux africains de la même année et les Jeux olympiques de 2020. Moustapha Kama, qui a pour objectif de terminer au moins sur le podium de ces compétions, demande de l’aide pour une bonne préparation.
 
Après avoir remporté l’Open de Pologne et celui de Lettonie, Moustapha Kama s’est retrouvé ce dimanche sur le podium du tournoi international de Serbie. A 26 ans, Le taekwondoiste sénégalais Moustapha Kama (-54kg) évolue actuellement sous les couleurs du club allemand Taekwondo Compétence Center. Double vice-champion d’Afrique, champion d’Europe des clubs et plusieurs fois médaillé dans les Opens internationaux et plusieurs fois champion du Sénégal, Kama se réjouit de ces exploits qui l’aident à mieux se préparer pour les compétions internationales à venir. «Ça m’a fait du bien de voir mon nom parmi les médaillés et aussi le drapeau de mon pays parmi les meilleurs au monde. Cette émotion que j’ai me pousse à croire en moi pour les échéances à venir, à savoir le Mondial 2019, les Jeux africains 2019 et les Jeux olympiques de 2020», déclare Moustapha Kama. Pour ne pas faillir à ses objectifs, surtout celui d’offrir au Sénégal, après El Hadji Amadou Dia Ba, sa deuxième médaille olympique, Moustapha Kama appelle à l’aide pour un soutien de la part de l’Etat du Sénégal et des sponsors. «Je fais 3 séances d’entrainement par jour, 36 heures par semaine. Les préparatifs sont durs parce que ça demande des moyens. Tout le monde le sait, le soutien de ma famille qui se sacrifie pour me donner les moyens et la bourse olympique ne suffisent pas pour pouvoir réaliser mon rêve. Je n’ai pas encore le soutien du ministère des Sports. Je veux donner au Sénégal sa deuxième médaille olympique, mais j’ai besoin de plus d’aide de la part de l’Etat et des sponsors», lance-t-il comme appel. Moustapha Kama de poursuivre : «j’ai vraiment besoin de soutien. À mon âge, si on se sent en pleine forme, on doit se donner à fond et je pense que c’est le moment où on doit mettre tous les moyens nécessaires pour aller récolter cette médaille».
Marieme NDIAYE

Dans la même rubrique :