Suspens



Le fast-track est passé du gouvernement à l’Assemblée nationale. Les procédures d’urgence se suivent et ne se ressemblent pas. Après le Code pénal à la sauce terroriste, voilà le code électoral semi consensuel, que les dépités doivent adopter fissa afin de ne pas donner du grain à moudre à la Cedeao, concernant les délais de modifications de la loi électorale. Mais, ça va encore jacter à l’hémicycle, puisque les points de divergence entre acteurs du dialogue politique n’ont pas été gommés par Prési. Niangal a préféré laissé les cheveux dans la soupe qu’il a présentée aux parlementaires. Et même si ces derniers ont la prérogative de retirer ces corps étrangers en amendant le projet de loi, il est à parier qu’ils ne le feront pas. Et la majorité déroulera son rouleau-compresseur pour aller dans le sens indiqué par le projet gouvernemental. Alors, les députés opposants vont gloser sur les intentions de Prési quant au sort réservé à ces différents points de désaccord. Et nous voilà repartis pour une nouvelle période de conjectures, pendant laquelle Prési gardera la main sur ces différents points en suspens, tels le sort des deux «K», le bulletin unique, l’autorité en charge des élections...
Waa Ji
 
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