C’était le but de la plainte : l’écarter de la course à la présidentielle. Hé bien, c’est presque fait. Hier, la Cour suprême a confirmé le jugement de la Cour d’Appel qui avait condamné Ousmane Sonko à 6 mois avec sursis. Conséquence : le leader de l’ex-Pastef sera out et le restera pendant 5 ans. Le code électoral dit en effet ceci : «ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai de cinq (05) ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive, les condamnés soit pour un déllt visé à l'article L.29, troisième tiret, à une peine d'emprisonnement sans sursis égale ou supérleure à un mols et Inférieure ou égale à trois (3) mois ou à une peine d'emprisonnement avec Sursis égale ou supérieure à trois (3) mois et inférieure ou égale à six (6) mois, soit pour un délit quelconque à une amende sans sursis supérieure à 200.000». mais, il faudra que la procédure soit suivie jusqu’au bout. Et dans ce cas, bonjour les dégâts sur la contumace.
L’audience était pénible et a pris toute la journée d’hier pour ne finir définitivement qu’environ un peu avant zéro heure. En fait, lorsqu’il a déclaré l’audience ouverte, le Président de la 1ière Chambre pénale Abdourahmane Diouf a proposé aux avocats de limiter les temps. Il a souhaité que chaque partie ait un temps de parole de 1h30 minutes, mais c’était sans compter avec les avocats de Ousmane Sonko, notamment Mes Ousseynou Fall et Ciré Clédor Ly qui ont opposé un niet catégorique. Au final, il leur a laissé le temps qu’ils voulaient pour faire leurs observations. 10 avocats d’Ousmane Sonko ont fait leurs observations alors que du côté de Mame Mbaye Niang, ils ont été quatre à défiler devant le prétoire de la Chambre pénale.