Scandale




Sunugaal attire les regards et les appétits de tous les prédateurs, comme une grosse carcasse de zèbre mort attire les charognards au masaï-mara. Le pays est riche de tout, sauf que sa richesse première, ses ressources humaines, se déprécie de plus en plus. Son sous-sol regorge de phosphates, fer, marbre zircon, ilménite, pétrole, gaz, or et j’en passe. Il y a même des diams, nous apprend Me Moise, candidat à la présidentielle. Sauf que, selon lui et les docs qu’il détient, un deal s’est noué à notre détriment entre celui qui se sucre à Richard-Toll et de hautes autorités. Celui qui a vendu la mèche ne veut certainement pas que du bien aux candidats du pouvoir, puisque tous sont mouillés, ainsi que leur mentor d’aujourd’hui ou d’hier. Un gros scandale documenté qui vient donc se substituer au bobard du financement occulte dont on ne sait s’il va à Oscar ou aux Mourides. En tout cas, le Qatar n’a pas tardé à siffler la fin de la récréation, démentant par une voix officielle cette ineptie à la courte vie. Et à force d’enfiler dans ce pays les scandales depuis plusieurs années, il est difficile désormais de distinguer le vrai du faux. Peut-être que le Conseil constitutionnel y arrivera avec la réception des candidatures à partir de ce matin.
Waa Ji
 
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