Sacerdoce



L’éthique et la politique ne font pas bon ménage au Sunugaal. Et leur divorce est chaque jour prononcé sous nos cieux, du fait de comportements aux antipodes du sacerdoce que véhicule forcément le vœu de se mettre au service de sa communauté. Le hiatus n’est certes pas nouveau et des garde-fous ont même été installés, à l’Assemblée, par exemple, pour prévenir ces errements connus sous le vocable de transhumance et par lesquels un politique peut renier les principes partagés avec d’autres et qui l’ont hissé à un poste, ou simplement changer de camp. Aujourd’hui, les dernières élections territoriales, à travers l’allègre enjambement du maire de la Médina, mais surtout les péripéties de l’élection des adjoints au maire de la ville de Guédiawaye, démontrent à satiété l’impéritie de notre classe politique, dont les membres bafouent toute éthique pour sauvegarder des prébendes. En tout cas, même si la parité ne leur offre pas encore dans son application un nombre égal de représentants au sein des instances électives, nos femmes sont moins enclines à renier les principes. Le seul hic, c’est que comme chez les hommes, celles qui s’engagent en politique ne sont pas les meilleures.  Bonne fête du 8 mars.
Waa Ji
 
LES ECHOS

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