La paroisse des Pères Piaristes de Thiaroye gare a abrité une scène de suicide par pendaison. Un déficient mental répondant au nom de Cheikh Latyr Senghor, né en 1998 à Djeddah Thiaroye Kao, s’est donné la mort à l’aide d’une corde reliée à un arbre dans l’enceinte de ladite paroisse.
Ce fut la consternation à la paroisse de l’Eglise des Pères Piaristes, sise à Thiaroye gare en banlieue dakaroise, à la suite de la mort par pendaison d’un déficient mental nommé Cl. Senghor.
Le gardien de la paroisse découvre l’horreur lors d’une ronde
Mardi dernier, vers 00h, le gardien de la paroisse procède à une patrouille pédestre à l’intérieur du lieu de culte lorsqu’il tombe sur un individu pendu à un arbre. Ainsi, il se rapproche des lieux, constate l’inertie du quidam et alerte les responsables de la paroisse en question.
Informés, les limiers du commissariat d’arrondissement de la localité débarquent séance tenante sur les lieux et effectuent les constatations d’usage de la tragédie. Les sapeurs-pompiers arrivent, à leur tour, et évacuent le corps sans vie sur une civière à l’hôpital de Pikine, sis au camp militaire de Thiaroye, puis au centre hospitalier d’Idrissa Pouye ex Cto de Grand Yoff pour les besoins d’une autopsie.
Un frère du défunt l’identifie et atteste de son état de démence
A l’annonce de la nouvelle, un des frères du suicidé identifié sous le nom de S. Senghor arrive sur les lieux et reconnait le défunt. Qui est vêtu d’un tee-shirt de couleur verte et d’un pantalon bleu. Il atteste de la déficience mentale de son frangin et déclare que ce dernier suivait un traitement psychiatrique dans un centre hospitalier.
Quelques éléments matériels qui confortent la thèse du suicide par pendaison
Il est à signaler qu' aucune trace de blessures ni de traumatismes n’a été découverte sur le corps sans vie. Cependant, il a été constaté des morceaux de brique éparpillés au sol sur les lieux. D’où la pertinence de la thèse du suicide par pendaison. «Des morceaux de brique éparpillés çà et là ont été constatés. Ce qui conforte que le nommé Senghor a dû superposer les briques avant de monter dessus, puis se pendre à l’aide d’une cordée reliée à une branche de l’arbre», indiquent nos interlocuteurs.
Une enquête préliminaire a été ouverte par la police locale dans le but de déterminer les circonstances du drame. Même si la thèse du suicide par pendaison est rigoureusement privilégiée.
Vieux Père NDIAYE