Les effectifs à l’école laissent apparaitre une prédominance des filles au primaire, moyen et secondaire. Au primaire, la moyenne de la scolarisation niveau national est de 102 filles scolarisées pour 100 garçons ; 115 filles scolarisées au cycle moyen pour 100 garçons et 115,8 filles scolarisées au cycle secondaire pour 100 garçons.
La scolarisation au primaire met en évidence des variations marquées par une prédominance des filles par rapport aux garçons. En effet, dans les départements de Kébémer, Louga, Tivaouane, Mbacké, Ranérou, Kanel, Kédougou, Saraya, Ziguinchor, Oussouye, Pikine et Guédiawaye ; l'indice de parité s'établit à plus de 100 filles pour 100 garçons scolarisées au primaire. À l'inverse, dans les départements de la région de Kaffrine et dans les départements de Fatick, Gossas, Guinguineo, Koumpentoum, Tambacounda, Linguère, Podor et Matam, les filles sont moins scolarisées que les garçons avec un indice de parité de moins de 96 filles pour 100 garçons. La valeur de l'indicateur pour le niveau national est de 102 filles scolarisées au cycle primaire pour 100 garçons. Au cycle moyen, comparées aux garçons, les filles sont mieux scolarisées dans les départements de Goudiry, Saraya et Goudomp, avec un indice de parité de plus de 100 filles scolarisées pour 100 garçons. Cependant, elles sont moins scolarisées (indice de parité inférieur à 81,7 filles scolarisées pour 100 garçons) dans les départements de la région de Matam et dans les départements de Podor, Kébémer, Bambey, Mbacké, Mbour, Gossas et Malem Hoddar. La valeur de l'indicateur pour le niveau national est de 115 filles scolarisées au cycle moyen pour 100 garçons. La présence des filles dans l’enseignement secondaire est plus marquée dans les départements de la région de Kédougou et dans les départements de Ranérou, Goudiry, Koumpentoum, Malem Hoddar, Birkilane, Vélingara, Médina Yoro Foulah, Sédhiou, Goudomp et Nioro. Il en ressort un indice de parité de 100 filles scolarisées au cycle secondaire pour 100 garçons. Toutefois, il apparait une déperdition scolaire chez les filles au niveau de ce cycle (moins de 80 filles scolarisées pour 100 garçons) dans les départements Saint-Louis, Podor, Matam, Kanel, Oussouye, Ziguinchor, Guinguineo, Fatick, Mbour et Bambey. La valeur de l'indicateur pour le niveau national est de 115,8 filles scolarisées au cycle secondaire pour 100 garçons.
Disparités dans les professions intellectuelles et scientifiques
L'analyse de l'indice de ségrégation professionnelle montre de fortes disparités spatiales à travers les régions, en ce qui concerne les professions intellectuelles et scientifiques. En effet, les régions de Louga et Kaolack se distinguent par une ségrégation relativement faible (plus de 1,6%), tandis que les régions de Tambacounda, Kolda et Fatick se caractérisent par une certaine intégration (moins de 1,3%). Pour les professions intellectuelles et scientifiques, la moyenne nationale est de 1,4%. La ségrégation qui concerne les professions d'ouvriers et d'employés non qualifiés est plus observée dans les régions de Thiès, Dakar et Saint-Louis (plus de 14,4%). Par contre, elle est moins accentuée dans les régions de Kédougou, Sédhiou et Ziguinchor, où moins de 9,8% de ces professions susmentionnées sont concernés par des problèmes de ségrégations. La valeur de l'indicateur pour le niveau national est de 13,1%.
M. CISS