Alors que l’Assemblée nationale prépare son marathon budgétaire, la commission de l’éducation a pris les devants en abordant la question du budget de l’éducation mais aussi les défis majeurs à relever en partenariat avec l’Unicef.
Plus que quelques jours avant le début du marathon budgétaire pour l’année 2024. La commission de l’éducation a saisi l’occasion pour convier ses membres et certains parlementaires à un atelier pour une meilleure orientation du budget alloué à l’éducation. Le président de ladite commission, Omar Sy, a tenu à ce que Seydou Diouf, président de la commission des finances, prenne part à l’atelier pour leur apporter son expertise. Ce dernier, prenant la parole, renseigne que cette année, le budget alloué à l’Education nationale à elle seule va tourner autour de 30% du budget de l’État, c’est-à-dire plus de 900 milliards ; mais, informe-t-il, en désagrégeant ce montant, on se rend compte que la plus grosse part va au paiement des salaires. Cela fait, dit-il, plus de 800 milliards sur les 900 du ministère.
A l’en croire, malgré tous les efforts fournis par l’Etat, il reste énormément de choses à accomplir dans ce domaine. «Nous avons beaucoup de défis à relever dans le secteur éducatif, dont la gestion mais aussi l’amélioration de la qualité de l’éducation. On fait certes beaucoup d’efforts pour disséminer des écoles dans le pays, mais la qualité requiert des enseignants mieux formés, l’alimentation à l’école, l’accès aux manuels scolaire», affirme-t-il.
Oumar Sy d’abonder dans le même sens. «Nous avons un secteur qui concentre beaucoup de défis. C’est pourquoi c’est une opportunité pour nous députés, qui allons accueillir et voter le budget, de traiter la question avec les partenaires de l’éducation et de la formation», déclare le président de la commission éducation, jeunesse, sport et loisir.
Nd. Kh. D