SCÈNE DE JALOUSIE MORBIDE A PIKINE RUE 10: Coumba Yade tue son fils âgé de 3 mois pour se venger de son mari



 
Pour se venger de son époux qu’elle soupçonne de fricoter en douce avec sa sœur nommée Khady Yade, Coumba Yade, 21 ans, a asséné un coup de couteau au flanc droit de son fils aîné, âgé de 3 mois environ et répondant au nom d’Ousmane Sanokho. La tragédie familiale est survenue dans l’après-midi d’hier à Pikine Rue 10.
 
Le bébé Ousmane Sanokho, âgé de 3 mois, a été mortellement poignardé, hier, par sa propre mère Coumba Yade. Celle-ci en voulait au papa de son fils aîné, avec qui elle a eu ce dernier dans une relation d’amour. Ainsi, tous les deux désirent sauvegarder leur idylle et décident de vivre dans les liens du mariage. L’union sera scellée plus tard et les amoureux commencent à croquer la vie à belles dents. La  jeune femme reste cependant dans la maison familiale, où le mari se rend souvent, en attendant que son épouse rejoigne le domicile conjugal.
 
 
La jeune maman, 21 ans, soupçonne son mari de sortir en amoureux avec sa sœur Khady Yade
 
Quelque temps après, Coumba soupçonne son mari de sortir en amoureux avec sa sœur Khady et en fait la remarque à son mari. Elle pique très souvent d’effroyables crises de jalousie morbide, vocifère à tout rompre et se met à débiter des propos injurieux contre son époux. Hier, elle entre à nouveau dans une colère noire, fait une scène de ménage et profère des menaces. Des membres de la famille interviennent et tentent de raisonner la jeune dame. Qui refuse malgré tout de se calmer et continue de tenir des insanités. Les proches craignent le pire, sautent dans un véhicule direction le commissariat de police de Pikine pour solliciter une intervention. Tandis que d’autres restent dans la maison et veillent sur le reste de la famille.
 
 
Elle fait une grave scène de ménage et poignarde d’un coup l’enfant au flanc droit, avec un couteau en bois de cuisine
 
Le commissaire de police, Adramé Sarr, envoie ses éléments de la brigade de recherches, qui font mouvement vers le domicile et tombent sur une foule monstre. Les flics se renseignent et apprennent que la nommée Coumba Yade vient de poignarder son fils aîné Ousmane Sanokho, âgé de 3 mois. Elle a en effet asséné un coup de couteau au flanc droit de son bébé. Le nourrisson baigne dans son sang et commence à agoniser. Des membres de la famille prennent l’enfant, montent dans un véhicule et se rendent au dispensaire dénommé «Dominique», sis à Pikine Tally Boumack. Mais, hélas, le nourrisson a rendu l’âme au cours de son évacuation, suite à une forte hémorragie externe consécutive à un coup d’objet contondant. Les policiers cueillent la mère-meurtrière présumée dans la maison et l’acheminent au commissariat de l’arrondissement, où elle a été sommairement soumise à un interrogatoire, puis placée en garde-à-vue pour les besoins de l’enquête.
 
Vieux Père NDIAYE
    
 
 
La thèse de folie momentanée relative à une influence de force démoniaque (rapp) avancée
 
Après l’horrible meurtre du bébé Ousmane Sanokho, 3 mois, les langues ont commencé à se délier, pour tenter un tant soit peu de justifier le drame familial, survenu hier, dans l’après-midi, à Pikine Rue 10, dans les parages de la nouvelle arène nationale de lutte de la banlieue dakaroise. Des voisins soutiennent que la jeune maman-meurtrière présumée est souvent sujette à des troubles du comportement dus à une influence de force démoniaque communément appelée «rapp». Beaucoup de membres de la famille sont souvent sujets à ces types de trouble psychique. Toutefois, des gens affirment le contraire de la thèse avancée et déclarent que la présumée criminelle est dépeinte comme une femme violente, agressive et impulsive. Celle-ci aurait eu des antécédents de crise de nerfs démoniaque contre des membres de leur famille et autres.  
 
 
La police écarte cette thèse et tient à la version du meurtre avec usage d’arme blanche
 
La thèse d’influence de force démoniaque évoquée risque de fondre comme beurre au soleil, d’autant que des preuves matérielles irréfutables ne pourraient pas être apportées pour conformer ladite thèse. Mais, en attendant que l’affaire soit tirée au clair dans ce sens, la police bat en brèche la version d’influence négative de forces invisibles et privilégie le meurtre avec usage d’arme blanche, ceci, faute de documents médicaux sur la santé mentale dépressive de la femme.
 
V. P. NDIAYE  
 

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