Relève




C’est Bayal, l’heureux élu. Niangal en a ainsi décidé pour défendre les couleurs de Bby à la présidentielle de février 2024. La relève à assurer, dans la guérite de veille sur la conduite du Pse. En attendant, le néophyte adoubé devra être briefé, encadré et entrainé à la tâche, par l’occupant lui-même, dont l’indispensable accompagnement sera de tous les instants. Et au-delà des ingrates rebellions que le mentor plus que l’aspirant devra s’attacher à neutraliser, la question est de savoir si Bayal restera chef de gouvernement. Si cela lui permet de pouvoir user de tous les moyens de l’Etat, le revers est la restreinte de sa marge de manœuvre et de sa liberté à agir. En tout cas, relève pour relève, les Lions A’ du foot, dans l’ombre des Sadio, Koulibaly, Gana et autres, ont fourbi leurs armes samedi dernier au Rwanda. Et au vu du résultat mitigé, puisqu’ils se sont fait rejoindre à la dernière minute du temps additionnel (1-1), la maturité n’est point encore au rendez-vous. Pour dire qu’une relève ne se décrète pas au pied levé et qu’il faut s’y préparer pendant longtemps et en pleine connaissance de cause. Demain il fera jour.
Waa Ji
 
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