A quelques jours du début de la Coupe du monde, Robert Lewandoski a évoqué le choc contre le Sénégal prévu le 19 juin à Moscou. Pour le capitaine de la Pologne, cette rencontre sera importante.
La sélection nationale de la Pologne est en stage de préparation à Arłamów. Occasion saisie par Robert Lewandoski, capitaine et fer de lance de cette sélection, de parler du Sénégal, prochain adversaire de la Pologne. «Nous sommes dans un groupe difficile et la Pologne n’est pas le favori. Mais c’est une bonne chose, car combien de fois une équipe désignée favorite a échoué en se faisant sortir prématurément du tournoi. C’est une certitude que le premier match contre le Sénégal sera très important. Nous devons engranger des points durant nos trois matchs. Si quelque chose ne va pas, nous devons continuer à tenter, à se battre, car il y aura forcément des moments difficiles. Il ne faut pas donc avoir peur de nos adversaires», a expliqué l’attaquant du Bayern Munich dans un entretien avec la tvn24.
«Nos adversaires vont essayer de m’affaiblir ou de me provoquer»
Pour la blessure de Kamil Glik, il parle d’une grosse perte, mais il ne s’en fait pas car la Pologne a des joueurs capables de pallier cette absence. Dans ce sillage, l’ancien joueur de Dortmund pense qu’il sera très attendu au Mondial. «Je sais que nos adversaires vont essayer m'affaiblir ou de me provoquer. J'espère qu'ils ne me feront pas de mal. Par conséquent, je vais bien me préparer avec mes partenaires», dit-il. La confiance en bandoulière, Robert Lewandoski souligne tout de même que la Pologne n’est pas le favori du groupe. «Il faut le dire, nous ne sommes pas le favori du groupe. C’est la Colombie, d’après ce que j’entends, ils visent même les demi-finales. Nous allons prendre match par match et essayer de mettre en place ce que nous avons préparé».
«Je veux marquer des buts en Russie, la Colombie est le favori du groupe»
Auteur de 16 buts durant les phases éliminatoires du Mondial, Robert Lewandoski veut continuer sur cette lancée. «Je veux marquer des buts. Je suis un attaquant, mais pensant à ce qui s’était passé à l’Euro 2016, à quel point c’était compliqué pour moi, il est difficile de supposer quoi que ce soit», ajoute-t-il. Pour Robert Lewandoski, «il y aura de la pression, c’est la Coupe du monde. L’attente est forte il y aura du stress, l’adrénaline va aussi monter. Mais je ne mets pas de pression davantage. C’est le plus grand tournoi et les yeux seront rivés sur nous, donc on sait ce qu’il nous reste à faire», explique Lewandoski qui ne veut pas entendre le mot échec pour le Mondial. «Je suis un homme qui n’a pas peur des défis ni des responsabilités. Et je suis conscient que je ne vais pas plaire à tout le monde, mais, je vais essayer de faire de mon mieux», assure-t-il.
Mansour SAMB