RIFIFI AU DISTRICT SANITAIRE DE KEUR MASSAR :Des bagarreurs à la machette blessés et évacués, une foule envahit les lieux et crie au meurtre pour se venger



 
 
On a évité de justesse une mortelle expédition punitive contre des jeunes Malikois de groupes différents, qui ont été blessés à la machette au cours d’une bataille rangée. Ils ont été évacués au district sanitaire de KeurMassar. Mais, les deux camps adverses se sont rendus en masse devant la structure de santé et ont appelé à la vengeance par meurtrede leurs camarades respectifs.
 
 
 
  L’évacuation en catastrophe de jeunes Malikois bagarreurs à la machette au district sanitaire du département de KeurMassar pour des soins médicaux a failli tourner à une effusion de sang.
 
Bataille rangée à la machette, des blessés dans les deux camps  
 
Quand les jeunes ont débarqué devant le district, ils se sont mis à pousser des hurlements et réclamaient la tête de leurs antagonistes respectifs. Ces derniers se sont violemment affrontés à la machette, dimanche dernier, dans les rues de leur quartier, sis à Malika. Au cours de la rixe à l’arme blanche, des blessés ont été signalés dans les deux parties en conflit. Chacun des camps adverses a eu un blessé par machette.
 
Des jeunes envahissent le district sanitaire et réclament la tête de leur antagoniste blessé
 
Vu la nature des blessures, les deux antagonistes se rendent au district sanitaire de KeurMassar pour recevoir des soins. Mais, à peine arrivés au district, ils sont vite rejoints par leurs camarades de groupe, qui envahissent la devanture de la structure de santé et commencent à donner de la voix. Si l’un des camps se la joue douce pour éviter le pire, le second camp,quant à lui, débite des grossièretés et se décharge sur leurs protagonistes. Ils se donnent en spectacle devant le district, profèrent des menaces et appellent au meurtre du blessé de l’autre camp dans le but de se venger.
 
Les gendarmes arrivent sur les lieux et dispersent la foule pour éviter une effusion de sang
 
Les deux camps se regardent en chiens de faïence et se lancent sans cesse des défis. Les responsables du district sanitaire craignent un bain de sang et alertent les gendarmes de la brigade territoriale. Ceux-ci débarquent en vitesse sur les lieux et tombent sur une immense foule de jeunes Malikois, qui sont apparemment déterminés à croiser le fer. Mais, vu qu’ils sont en minorité, ils mettent la pédale douce, manœuvrent ferme et engagent des conciliabules avec les jeunes. Ils les ramènent à la raison et réussissent à les faire quitter la devanture du district sanitaire. 
Il n’y a pas eu d’interpellation dans les deux camps rivaux. Des lettres-plaintes respectives ont été adressées aux limiers du commissariat d’arrondissement de Malika pour les départager.
 
Vieux Père NDIAYE
 
 
LES ECHOS

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