Moins de deux mois après la signature du Pacte de stabilité sociale avec l’État, les tensions resurgissent dans le secteur de la Justice. Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (Untj) ont annoncé une grève de 72 heures, débutant ce lundi 30 juin à 8h00, et ce jusqu’au jeudi 3 juillet à la même heure. Une mobilisation qui met en lumière un climat de défiance croissant entre les professionnels du secteur et les autorités publiques. Les syndicats accusent l’État de n’avoir pas respecté les engagements pris, notamment sur les revalorisations salariales et l’amélioration des conditions de travail. « Le pacte de stabilité n’est pas un blanc-seing donné au gouvernement pour ignorer nos droits. Il devait marquer un tournant, mais les promesses restent lettre morte», déplore un communiqué conjoint du Sytjust et de l’Untj. Le mot d’ordre est clair : «une paralysie totale du système judiciaire» est attendue. Les syndicats appellent «à la suspension des activités dans l’ensemble des juridictions et institutions concernées, du ministère de la Justice aux plus hautes instances comme la Cour suprême et le Conseil constitutionnel». Les syndicats dénoncent un «mépris manifeste» des autorités et fustigent l’absence de négociations concrètes. Ils insistent sur la gravité de la situation : «ne pas répondre à l’appel, c’est accepter le silence, c’est reculer.»
REPRISE DES GRÈVES DANS LA JUSTICE : Les syndicats paralysent le secteur durant 72h
Moins de deux mois après la signature du Pacte de stabilité sociale avec l’État, les tensions resurgissent dans le secteur de la Justice. Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (Untj) ont annoncé une grève de 72 heures, débutant ce lundi 30 juin à 8h00, et ce jusqu’au jeudi 3 juillet à la même heure. Une mobilisation qui met en lumière un climat de défiance croissant entre les professionnels du secteur et les autorités publiques. Les syndicats accusent l’État de n’avoir pas respecté les engagements pris, notamment sur les revalorisations salariales et l’amélioration des conditions de travail. « Le pacte de stabilité n’est pas un blanc-seing donné au gouvernement pour ignorer nos droits. Il devait marquer un tournant, mais les promesses restent lettre morte», déplore un communiqué conjoint du Sytjust et de l’Untj. Le mot d’ordre est clair : «une paralysie totale du système judiciaire» est attendue. Les syndicats appellent «à la suspension des activités dans l’ensemble des juridictions et institutions concernées, du ministère de la Justice aux plus hautes instances comme la Cour suprême et le Conseil constitutionnel». Les syndicats dénoncent un «mépris manifeste» des autorités et fustigent l’absence de négociations concrètes. Ils insistent sur la gravité de la situation : «ne pas répondre à l’appel, c’est accepter le silence, c’est reculer.»
LES ECHOS
Ajouter un commentaire
Dans la même rubrique :
{{#item}}
{{/item}}
{{/items}}