RÈGLEMENT DE COMPTE OU MEURTRE PAR AGRESSION A YEUMBEUL SUD: le corps d'un homme d'une cinquantaine d'année repêché mort dans les eaux d’un bassin sauvage



 
 
Les sapeurs-pompiers ont repêché, hier, le corps sans vie d’un homme, d’environ 50 ans, non encore identité, dans les eaux verdâtres d’un large étang ou plutôt d’un bassin sauvage de rétention, sis au quartier Bass/Cheikh Diène de la commune de Yeumbeul Sud. Les hommes du commissaire de police Ibrahima Diouf ont procédé aux constatations du drame et ouvert une enquête.
 
 
Découverte macabre dans le bassin sauvage de rétention au quartier Bass/Cheikh Diène de Yeumbeul Sud de la banlieue dakaroise. En effet, les habitants de la localité ont pris d’assaut, hier, les abords de ce réceptacle d’eaux usées et de pluie, où un individu a été retrouvé mort et flottant dans les flots verdâtres de la mare.
 
Le défunt flottait dans les eaux verdâtres et laissait apparaître une partie de son dos
 
L’alerte a été donnée, en début d’après-midi d’hier, par un groupe d’écoliers mineurs, qui revenaient de l’école en direction de leurs domicilies respectifs. Quand ils ont aperçu une partie du dos du quidam à la surface des eaux, rapportent des habitants, ils ont eu peur et décidé de prendre leurs distances. Tandis que d’autres ont pris leur courage à deux mains et se sont approchés pour mieux constater de visu l’horreur. Ils ont couru alors à toutes jambes et se sont rendus chez eux, alerter leurs parents. Qui ont accouru vers les alentours du bassin et constaté à leur tour les faits.
 
Des écoliers, de retour de l’école, ont constaté le drame et alerté le voisinage du quartier
 
La nouvelle fait alors l’effet d’un coup de tonnerre dans un ciel serein et commence à se répandre comme une traînée de poudre dans le quartier et ses environs. Une foule monstre se déporte sur place, envahit les lieux et se livre à des commentaires et autres supputations sur les circonstances de la tragédie. Aucune explication n’a été de trop pour tenter de percer le grand voile de mystère qui entourait la découverte du corps sans vie de l’individu, inconnu de tous dans le quartier. Si certains s’employaient à établir un rapport entre le décès tragique du quidam et une chute accidentelle dans le bassin, d’autres prennent le contre-pied de ces allégations et soupçonnent un règlement de compte ou plutôt un meurtre par agression physique suivi de projection du corps du défunt dans les eaux verdâtres de l’étang.
 
Le quidam en état de décomposition avancée, désinfection des lieux par les services d’hygiène
 
Informé de l’horreur, le commissaire Diouf dépêche sur les lieux, séance tenante, ses éléments, qui dégagent la foule de badauds et de curieux et effectuent les constatations d’usage par des prises de vue et autres sur l’individu. Les sapeurs-pompiers arrivent, remarquent l’état de décomposition avancée du corps et câblent les agents du service d’hygiène. Ces derniers interviennent avec leur matériel et désinfectent les lieux. Les soldats du feu entrent en action, utilisent leur matériel et repêchent le corps sans vie dans les eaux sales. Il s’agit alors d’un homme non identifié, âgé d’environ 50 ans, habillé d’un pantalon jean de couleur bleu et d’un maillot de sport sans manches, blanc et bleu au niveau des épaules avec des rayures.
 
Il détenait des pièces de monnaie, un badge et une carte d’identité aux références détériorées
 
Le défunt détenait par devers-lui des pièces de monnaie dans ses poches, un badge et une carte d’identité dont les références ont été détériorées. Il était également déchaussé et portait juste des chaussettes. Aucune trace de blessures ou des signes d’actes de violence n’ont été constatés, ceci du fait de la nature de la décomposition du corps du quidam. Une décomposition du corps qui aurait effacé tout indice susceptible de faire jaillir la lumière. Est-ce un règlement de comptes entre individus, une chute mortelle accidentelle dans le bassin ou plutôt d’une agression qui a mal tourné ? L’enquête de police suit son cours.
Vieux Père NDIAYE
    
 
 
 

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