REFUS DE LA DEMANDE DE LIBERTE PROVISOIRE: Le juge prolonge le séjour carcéral de Kilifeu et Simon



 
 
Landing Mbissane Seck dit Kilifeu et son ami Simon Kouka ne vont pas sortir de prison de sitôt. Du moins, ils en ont encore, au moins, pour quelques semaines. Pour cause, le juge d’instruction du deuxième cabinet a rendu hier une ordonnance de refus de leur demande de mise en liberté provisoire. Loin de s’avouer vaincus, les deux rappeurs vont interjeter appel et chercher le sésame devant la Chambre d’accusation. Par ailleurs et parallèlement à cette affaire, Kilifeu a été entendu hier par la Division spéciale de la cybercriminalité.
 
 
 
L’espoir était probablement réel du côté de Landing Mbissane Seck dit Kilifeu et Simon Kouka lorsqu’ils déposaient leurs demandes de mise en liberté provisoire sur la table du juge d’instruction du deuxième cabinet. Après une attente un peu longue, les deux rappeurs ont été délivrés hier par le magistrat instructeur qui a statué sur leurs requêtes. Mais, il n’a pas tranché en leur faveur. En effet, le juge d’instruction a rendu une ordonnance de rejet, prolongeant ainsi leur séjour carcéral. Les arguments tels les garanties de représentation en justice où l’état de santé de Simon Kouka n’ont pas suffi à convaincre le magistrat instructeur.
 
 
Simon et Kilifeu vont interjeter appel dès aujourd’hui
 
Cependant, les y en a marristes gardent toujours espoir et comptent saisir la Chambre d’accusation. «Quelle que soit la motivation, on va en débattre devant la Chambre d’accusation. On va interjeter appel dès demain (aujourd’hui). Et le combat judiciaire va se poursuivre devant la Chambre d’accusation», confirme Me Moussa Sarr un des conseils des activistes. Kilifeu et Simon Kouka devront donc prendre leur mal en patience et croiser les doigts, car la juridiction de recours a un délai d’un mois, à partir du moment où elle a été saisie, pour statuer. Si toutefois la Chambre d’accusation dépasse le délai d’un mois, l’administration pénitentiaire est obligée d’ouvrir les portes grandement pour les deux rappeurs qui bénéficieraient ainsi d’une liberté d’office.
 
Kilifeu extrait de sa cellule hier pour confirmer sa plainte à la Division spéciale de la cybercriminalité
 
Par ailleurs, parallèlement à cette affaire, Kilifeu avait déposé une plainte à l’encontre de Thierno Amadou Diallo, l’homme par qui tout est parti, et le patron de Leral, Dame Dieng, pour collecte et diffusion de données à caractère personnel. Hier, le rappeur a été extrait de sa cellule pour être conduit à la Division spéciale de la cybercriminalité. Il était entendu pour qu’il confirme sa plainte ; ce qu’il a fait. L’enquête se poursuit.
Alassane DRAME



















 
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