Adama Faye, jeune frère de l’ancien dignitaire, s’est exprimé avec gravité et foi. «Nous remercions Dieu. Nous connaissons notre frère Mansour, il a été éduqué dans des valeurs. Donc si cela lui arrive, nous remercions Allah», a-t-il confié. Un discours empreint de résilience, mais aussi de défiance face à ce qu’il considère comme un possible «acharnement».
Soutenant le principe de reddition des comptes, Adama Faye tient toutefois à rappeler les règles du jeu. «L’appel d’offres a été fait dans les règles, sous la supervision de ses chefs de services. Les moins-disants ont été attributaires», affirme-t-il. Une manière de défendre la gestion de son frère, mise à rude épreuve par les enquêteurs et les juges.
Dans cette affaire à forts relents politico-financiers, la foi occupe une place centrale dans le discours de la famille. «Nous estimons que nos magistrats craignent Dieu. Nous laissons tout entre ses mains», conclut le jeune frère, appelant à un traitement juste et impartial.
BMS