Le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly s’est retrouvé dans de sales draps à la suite du grand rassemblement organisé par la coalition Yewwi Askan Wi. Pour avoir tenu des propos indécents à l’endroit du président de la République, que la morale ne nous permet pas de reproduire, le parlementaire fait l’objet de poursuites de la part du procureur de la République. Pris en flagrance, il est poursuivi pour diffamation, diffusion de fausses nouvelles offense au chef de l’Etat, après 5h d’interrogatoire. Même s’il a essayé de dégager sa responsabilité durant l’audition, il pourrait être conduit devant le Procureur aujourd’hui.
Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a laissé des plumes dans son bras de fer avecle régime. L’opposant politique et membre de la coalition Wallu Askan Wia été arrêté hier. Ce, suite à son discours d’avant-hier, dans lequel il a tenu des propos malveillants à l’endroit du président de la République. Le Procureur de la République n’a pas cherché midi à quatorze heures et a envoyé un soit-transmis à la Division de la Cybersécurité qui est allée le cueillir avant de le conduire dans leurs locaux. L’interrogatoire qui a démarré aux environs de 19h n’a pris fin que vers minuit, soit quelque5h d’horloge avant que son placement sous le régime de la garde-à-vue ne lui soit notifié. Ce, en présence de son conseil Me Abdou Dialy Kane.
La flagrance de ses propos écarte l’obstacle de l’immunité parlementaire
Pour l’heure, il n’est pas certain qu’il sera présenté au procureur, mais c’est très probable. Tout dépend, en tout cas, de la suite que va en donner le procureur.
Manifestement, avec cet aspect de la flagrance, l’homme politique pourrait être conduit devant le juge d’instruction si le procureur requiert l’ouverture d’une information judiciaire ou bien il pourrait aussi être conduit en audience de flagrant délit. Pour ce qui est de son immunité parlementaire, la flagrance évoquée écarte l’obstacle de cette immunité.
Les arguments de défense de Bara Dolly
Durant son audition, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a essayé tant bien que mal de se défendre. Interpellé par les limiers, il a indiqué qu’il a utilisé un terme wolof sans faire de précision. Selon lui, les gens ont interprété ce qu’il a dit, mais lui n’a fait aucune précision sur le terme «saccsuuf» qu’il a utilisé lors du rassemblement.
Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a aussi indiqué qu’il s’adressait au chef de l’Apr et chef de la coalition Benno BokkYaakaar, non au président de la République. Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a aussi expliqué qu’il parlait en tant que tête de liste de l’inter-coalition Yewwi-Wallu de Mbacké. Sauf que les enquêteurs lui ont précisé que la campagne n’a pas encore démarré.
Alassane DRAME
Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a laissé des plumes dans son bras de fer avecle régime. L’opposant politique et membre de la coalition Wallu Askan Wia été arrêté hier. Ce, suite à son discours d’avant-hier, dans lequel il a tenu des propos malveillants à l’endroit du président de la République. Le Procureur de la République n’a pas cherché midi à quatorze heures et a envoyé un soit-transmis à la Division de la Cybersécurité qui est allée le cueillir avant de le conduire dans leurs locaux. L’interrogatoire qui a démarré aux environs de 19h n’a pris fin que vers minuit, soit quelque5h d’horloge avant que son placement sous le régime de la garde-à-vue ne lui soit notifié. Ce, en présence de son conseil Me Abdou Dialy Kane.
La flagrance de ses propos écarte l’obstacle de l’immunité parlementaire
Pour l’heure, il n’est pas certain qu’il sera présenté au procureur, mais c’est très probable. Tout dépend, en tout cas, de la suite que va en donner le procureur.
Manifestement, avec cet aspect de la flagrance, l’homme politique pourrait être conduit devant le juge d’instruction si le procureur requiert l’ouverture d’une information judiciaire ou bien il pourrait aussi être conduit en audience de flagrant délit. Pour ce qui est de son immunité parlementaire, la flagrance évoquée écarte l’obstacle de cette immunité.
Les arguments de défense de Bara Dolly
Durant son audition, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a essayé tant bien que mal de se défendre. Interpellé par les limiers, il a indiqué qu’il a utilisé un terme wolof sans faire de précision. Selon lui, les gens ont interprété ce qu’il a dit, mais lui n’a fait aucune précision sur le terme «saccsuuf» qu’il a utilisé lors du rassemblement.
Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a aussi indiqué qu’il s’adressait au chef de l’Apr et chef de la coalition Benno BokkYaakaar, non au président de la République. Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a aussi expliqué qu’il parlait en tant que tête de liste de l’inter-coalition Yewwi-Wallu de Mbacké. Sauf que les enquêteurs lui ont précisé que la campagne n’a pas encore démarré.
Alassane DRAME