PROGRAMME FEMMES D'AVENIR D’ERAMET GRANDE COTE SENEGAL : Les femmes leaders à l’école de l’éducation financière




 
 
Former les femmes à l’éducation financière pour impacter durablement l'économie sénégalaise et accroitre la confiance de soi des bénéficiaires, c’est l’objectif que s’est assigné le programme « Femmes d'avenir », sous l’impulsion d’Eramet Grande Côte Sénégal. Après deux cohortes bénéficiaires durant ces deux dernières années, le lancement de la troisième promotion a été présidé par la marraine Pr. Amsatou Sow Sidibé.
 
 
 
 
 
Eramet Grande Côte Sénégal, filiale d’Eramet, et Women In Africa Philanthropy (Wia) ont procédé hier à la clôture de la deuxième année du programme « Femmes d’Avenir » et au lancement de la troisième promotion, en présence de la marraine, Amsatou Sow Sidibé, présidente de la Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal. Mais aussi, en présence de femmes leaders aux parcours inspirants, ayant bénéficié de l’accompagnement dudit programme, en termes de formation à l’éducation financière en vue de leur autonomisation. Des moments d’échanges et de partage d’expériences pour ces femmes venues de différentes contrées du pays et qui s’activent dans divers domaines d’activité, entre autres, la transformation agro-alimentaire. Une occasion également pour ces femmes leaders de débattre de l’importance de la contribution des femmes au développement du pays, mais aussi des contraintes inhérentes à l’essor de leurs entreprises ou unités de production, et de préconiser des solutions structurelles. Le Directeur général d’Eramet Grande Côte, Frédéric Zanklan est revenu sur ce programme d’autonomisation des femmes. « L’objectif est d’outiller la femme qui est une actrice de développement. Outilleur la femme sur des formations comme la gestion financière, la connaissance de soi, etc., contribue à lui donner des outils nécessaires pour accompagner et contribuer au développement du Sénégal. Chaque femme formée, chaque femme qu’on accompagne nous rapproche de plus en plus vers un développement plus inclusif, beaucoup plus orienté vers le genre », fait remarquer le patron d’Eramet qui précise que cette troisième promotion cible les populations rurales après les deux premières cohortes issues des zones urbaines. « Quand on parle de développement, on parle de droits humains. Les droits économiques, sociaux et culturels sont une partie importante des droits humains. Et, discuter avec ces femmes permet de faire le lien entre ces catégories de droit », a pour sa part, lancé la marraine. S’agissant de l’éducation financière, Amsatou Sow Sidibé dira : « les femmes luttent pour avoir les moyens, mais encore faudrait-il qu’elles puissent avoir les outils nécessaires qui leur permettent de garder ces finances pour mieux se développer. En luttant contre le gaspillage dans les cérémonies familiales, que les femmes sachent épargner et sachent produire davantage de moyens financiers. Cela pourrait les pousser à contribuer au développement du pays qui a besoin d’acteurs qui puissent injecter des fonds pour le développement dans tous les domaines », indique-t-elle. En outre, elle a rappelé que le leadership s’acquiert. « Il y a un certain nombre de valeurs à incarner pour avoir ce leadership et surtout pour le conserver. C’est le savoir qu’il faut chercher par tous les moyens ; le savoir-faire, être compétitif ; et le savoir-être qui renvoie aux valeurs. Les femmes sont les porteuses de valeurs et il faut qu’elles incarnent ces valeurs pour les distiller partout dans le pays », préconise la marraine. Pour rappel, le programme « Femmes d'avenir » a soutenu depuis deux ans la création de 498 emplois et 926 emplois indirects permanents, soit un taux de satisfaction vis-à-vis du programme de 89%.
 
M. CISS
 
 
 
 
 
 
LES ECHOS

Dans la même rubrique :