L’annonce phare du conseil présidentiel territorialisé de la région de Kédougou a été l’enveloppe de 600 milliards allouée par l’Etat dans le cadre du programme d’investissement prioritaire décliné par le gouvernement pour les trois prochaines années (2024-2026), soit en moyenne 200 milliards par an. Sur la répartition de ce montant, il instruit le Premier ministre à ce que les 200 milliards aillent en faveur de la jeunesse, de son emploi et de son employabilité et la promotion des groupements féminins. En effet, une fois le rattrapage des infrastructures fait, il faudra, de l’avis du chef de l’Etat, mettre l’accent sur le capital humain et arrêter cette hémorragie vers l’émigration clandestine qui ne réserve que des lots de morts. « Quand vous voyez les images, elles sont insoutenables. Il faut des réponses fortes, ciblées sur ces questions », dit-il. Le conseil présidentiel a été sanctionné par des mesures phares et prioritaires notamment le renforcement du maillage sécuritaire de la région et la valorisation de localités frontalières avec une augmentation de la présence des forces de l’ordre dans le territoire de Kédougou ; accélérer le désenclavement intégrale de la région par la construction de routes, de pistes de désenclavement ; l’exécution d’un schéma d’approvisionnement en eau potable ; consolider la vocation touristique à Kédougou ; développer le potentiel agricole, etc. Le chef de l’Etat n’a pas manqué de verser dans la politique en invitant cette population de s’inscrire dans la continuité s’ils veulent que ces programmes énumérés puissent continuer. « Ne vous lancez pas dans l’aventure si vous voulez que les réalisations soient pérennes », invite Macky Sall.
MC