Après Mady Touré, Me Moustapha Kamara et Abdoulaye Fall, Aliou Goloko se lance dans la course à la succession de Augustin Senghor à la présidence de la Fédération sénégalaise de football. Journaliste de formation et acteur de longue date du football sénégalais, Aliou Goloko a officialisé sa candidature ce mardi. Il propose un projet pour un nouveau cap axé autour de grands chantiers.
Dans une profession de foi adressée à la communauté du football, Aliou Goloko a annoncé son intention de briguer la présidence de la Fsf. Journaliste sportif, riche d’une expérience de plus de trente ans dans l’univers du football, il met en avant une vision ambitieuse axée sur le développement, la transparence et l’innovation. Il confie présenter « avec passion, humilité et détermination, ma candidature à la présidence de la Fédération sénégalaise de football (Fsf). Mon engagement repose sur une vision ambitieuse et inclusive pour le futur de notre sport bien-aimé, le football, son renouveau au Sénégal ».
Goloko propose « un plan quadriennal de rénovation et de construction de stades et terrains modernes accessibles à toutes nos communautés, favorisant ainsi la pratique du football à tous les niveaux et sur toute l’étendue de notre territoire » puis il s’engage à « renforcer équitablement partout dans le pays, les programmes d'académie, à augmenter le nombre de licenciés, à intégrer des méthodes d'entraînement de pointe pour déceler et développer les talents dès le plus jeune âge. Que dire du football féminin, avenir du football mondial et en pleine expansion dans notre pays » mais aussi à « élever, avec vous et partout au Sénégal, le profil du football féminin en établissant des ligues nationales compétitives et en soutenant les clubs féminins avec des ressources appropriées pour garantir des opportunités égales pour toutes ».
Le journaliste sportif « promet une gestion intègre, rationnelle et responsable, avec des mécanismes de suivi rigoureux pour assurer des pratiques de gestion financière saines et la reddition de comptes.
Nous ouvrirons davantage notre football dans un monde globalisé en intensifiant nos partenariats avec des clubs, ligues et fédérations africaines et internationales pour partager des connaissances, bénéficier de formations innovantes, et attirer des investissements étrangers ».
« Consolider l’unité de la famille du football sénégalais et son développement social en défendant toutes les initiatives visant à utiliser le football pour renforcer l'intégration sociale et le développement communautaire à travers le Sénégal. Mais aussi de bouter hors de nos stades la violence sous toutes ses formes en récompensant à sa juste valeur les plus beaux exemples de fair-play.
L’adaptation de notre football, à notre époque et à notre ambition, s’accommode d’une adoption de nouvelles technologies pour optimiser la gestion administrative, améliorer les analyses de jeu et créer une plateforme numérique pour renforcer l’engagement des supporters », a-t-il ainsi décliné son « projet de rupture pour le renouveau du football sénégalais »