POINT DE PRESSE DE l'ASSOCIATION NATIONALE DES BIJOUTIERS DU SENEGAL



Déclaration liminaire
 
Mesdames
Mesdemoiselles
Messieurs
Les journalistes
 
Nous vous remercions d’avoir bien voulu répondre à notre invitation pour la couverture de notre point de presse.
Nous profitons de cette occasion pour remercier tous les bijoutiers du Sénégal qui, lors de notre dernière assemblée générale de renouvellement, le 22 décembre 2019, m’ont porté à la tête de cette organisation
Nous tenons d’abord à rappeler que lors de son discours à la nation du 03 Avril 2013,le président de la République Monsieur MackySALLavait affirmé avec force, je le cite : «S'agissant de la vocation minière de notre pays, je suis heureux d'annoncer qu'elle se confirme, avec l'Accord novateur que le Gouvernement vient de conclure. Cet Accord donne une plus grande envergure à l'exploitation de la mine d'or de Sabodola.
Et pour la première fois, dans un tel Accord nous avons obtenu qu'une partie de l'or de Sabodolasoit commercialisée sur le marché national, pour diversifier les sources d'approvisionnement de la filière et générer de nouvelles activités ; notamment pour nos bijoutiers, dont l'art et le talent sont reconnus jusqu'au-delà de nos frontières »
Dès lors, l’Association Nationale des Bijoutiers du Sénégal s’est évertuée àla mise en place d’un comptoir d’achat, lieu qui nous accueille aujourd’hui pour ce point de presse.
Mise en place depuis 2017, le comptoir n’a reçu,à ce jour, aucun gramme d’or,du fait de la contrainte majeure qu’est la TVA de 18 % quirend l'or trop cher et hors de portée des bijoutiers et de la clientèle.
C’est le lieu de préciser que cette taxe n’existe dans aucun pays du monde.
Nous sommes au regret de constater que tout l’or de Sabodola est destiné à l’exportationalors que la réforme constitutionnelle de 2016 a donné aux citoyens desdroits sur leurs ressources naturelles et minières.
Avec les difficultés d’approvisionnement, le secteur de la bijouterie est en train de s’effondrer et beaucoup de jeunes ont déserté les ateliers pour l’émigration clandestine.
Fort de tout cela, nous bijoutiers du Sénégal, après de longues concertations et de fructueux échanges, réclamons fortement : L’approvisionnement de notre comptoir d’achat en matières premières (or,argent) pour contribuer à la lutte contre le recel et ainsi amoindrir les risques encourus par les bijoutiers. Une fiscalité adaptée au secteur de la bijouterie L’implication des acteurs dans la délivrance des licences d’importation La prise en charge de la bijouteriepar le PEJA (Projet d’Employabilité des jeunes par l’Apprentissage) et le renforcement des capacités des maîtres bijoutiers. La création d’un MARKET GOLD moderne qui englobe toute la chaine de valeur, de la raffinerie à la commercialisation en passant par la production. Nous tenons aussi à attirer l’attention des Sénégalaises sur les dangers liés au port de bijoux fantaisistes à base de plomb qui peut affecter sérieusement leur santé. Pour terminer, malgré nos demandes d’audience adressées au Chef de l’Etat qui n’ont connu aucune suite, nous réitérons notre engagement au service de la bijouterie et au développement économique de ce pays. Le président
Ibrahima NIANG
Siège social : Sacré Cœur 3 villa N°512
Email : association.anbs@gmail.com
Téléphone : 338640556/776399572/781255373
 
 
Dakar le 21mars 2021

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