Deux corps sans vie d’élèves, âgés de 16 ans et de 13 ans, ont échoué sur la berge de la cité baptisée Gadaye, sise à Wakhinane-Nimzatt dans le département de Guédiawaye. Les défunts s’appelaient Cheikh S., domicilié à Yeumbeul, et Alassane B., habitant au quartier Wourou Waye de la même localité.
Encore une partie de baignade collective dans la mer de la cité dénommée Gadaye de Wakhinane-Nimzatt, à Guédiawaye, qui tourne à la double tragédie par noyade.
Ce jour-là, vers 19h, des jeunes se baignent dans la mer lorsqu’ils constatent avec stupéfaction le rejet brusque du corps sans vie d’un jeune garçon sur la berge par les grosses vagues. Ce fut la panique. Des baigneurs poussent des cris d’alerte, barbotent dans les flots et tentent par des brasses répétées de regagner en catastrophe la terre ferme. D’autres se ressaisissent, accourent vers le corps inerte sur la plage et tentent de l’identifier.
Les deux corps sans vie refoulés par les vagues à quelques intervalles
Pendant que la foule se masse autour du corps fraîchement rejeté sur le rivage et se livre à des supputations, le grand bleu régurgite à nouveau un autre corps d’un adolescent. Les jeunes qui étaient sur place détalent comme des lapins. La plage se vide en vitesse de ses nombreux occupants ; abandonnant les deux corps sans vie sur la plage. Ça crie à tue-tête et ça court dans tous les sens. L’un des corps sans vie a été revêtu d’une culotte de couleur grise et le second d’une couleur bleue. Les corps sans vie, identifiés plus tard comme étant ceux de Cheikh S. et Alassane B. présentent des signes de rigidité cadavérique.
Alertés, des agents du poste de police de la commune de Wakhinane-Nimzatt de Guédiawaye se rendent sur les lieux et procèdent aux constatations d’usage des faits. Les dépouilles ont été embarquées sur une civière, puis transportées à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff.
Des réquisitions pour les besoins d’une autopsie ont été adressées au directeur du centre hospitalier dans le but de déterminer les causes du décès des deux adolescents. Même si la thèse du décès par noyade au cours d’une partie de baignade collective la plus répandue dans la localité.
Vieux Père NDIAYE