PISTE DES AUTEURS DE LA TUERIE DE BOFFA BAYOTTE: Des hommes armés aperçus à nouveau dans la brousse de Bassé en Gambie

Les autorités militaires et de police sénégalaises ont tout intérêt à prendre au sérieux la piste gambienne, en ce qui concerne la traque des auteurs de la tuerie de Boffa Bayotte. Les indices de leur passage dans l’Upper River gambien se multipliant, la coopération entre les deux pays devrait être activée pour des résultats rapides.



 
 
Les habitants de Bassé, dans la région d'Upper River en Gambie, ont rapporté avoir repéré des hommes armés qui traînaient dans la brousse autour des villages environnants, révèle le journal Freedom. Environ trois communautés se sont plaintes d'avoir été harcelées par des hommes armés. Ils ont signalé l'affaire aux autorités compétentes, a indiqué la source.
Un des villageois a dit à ce médium qu'ils étaient dans la brousse pour aller chercher du bois de chauffage lorsqu'ils ont vu des hommes en uniforme, armés jusqu'aux dents. Ils ont couru à perdre haleine pour sauver leur vie. «Les gens que nous avons vus dans la brousse étaient armés jusqu'aux dents. Ils ne nous ont pas adressé la parole. Nous avons couru dès que nous les avons vus. Ils ressemblent à des rebelles», a déclaré un villageois. «Il y a des villageois qui ne sont pas au courant. Mais il n’y a pas de doute, nous avons vu des hommes armés dans la banlieue de la ville. Nous avons été terrorisés par leur présence dans la brousse», a-t-il dit.
Ceci s’est passé après l’incident à Niamina Nana (voir l’édition précédente de Les Echos), lors duquel certains villageois ont été harcelés et maltraités par des hommes armés considérés comme des rebelles. L'armée a depuis été déployée dans la région pour assurer la sécurité des résidents traumatisés. Les habitants de Nana et des villages voisins ont cessé de fréquenter la zone où les hommes armés ont été repérés. Ils ont appelé les autorités à rechercher et appréhender les hommes armés.
Le porte-parole de la police, le surintendant David Kujabi, n'a pas pu être joint par la source.
Mansour KANE

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