PARCELLES ASSAINIES / DAKAR Deux élèves agents du Gmi arrêtés pour vol d’argent




 
Les éléments de la division spéciale de cyber-sécurité (Dsc) ont procédé à l’interpellation deux élèves agents du groupement mobile d’intervention (Gmi). Ces derniers sont accusés d’avoir soustrait frauduleusement de l’argent auprès d’un gérant d’une agence multi-services, sise aux Parcelles assainies de Dakar. 
 
Ça sent le roussi pour deux élèves agents du groupement mobile d’intervention (Gmi). Il s’agit des nommés Ndéné Nd. et Ousmane K, qui sont tous les deux en service au centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic) ; une unité de la police qui est établie aux Parcelles assainies de Dakar. 
Les élèves agents simulent une opération et réclament au gérant wave sa pièce d’identité
Issus de la 48ème promotion du Cogic, les deux élèves agents ont été pris dans leur propre piège qu’ils avaient tendu à un gérant d’une agence de multiservices et de transfert d’argent. Les faits remontent à la veille de la fête de Tabaski. Vendredi 6 juin dernier, vers 19h, le gérant de ladite agence baisse rideau et prend la direction de leur domicile. Chemin faisant, il croise deux élèves agents du Gmi, en tenue correcte. Ces derniers interceptent net dans la rue et le jeune homme et lui réclament sa pièce administrative. Ils lui déclarent aussi être en opération de vérification d’identité (Vi) dans les parages.
Ils exigent au gérant de déverrouiller et laisser ses téléphones avec eux en guise de garantie
Ne détenant pas la pièce administrative par devers-lui, le gérant de l’agence wave se confond dans de plates excuses et déclare avoir oublié le sésame chez lui. Les élèves agents doutent de la bonne foi du jeune garçon et le somment d’aller récupérer la pièce en question. Celui-ci accepte et tente de s’exécuter. Les policiers retiennent néanmoins le jeune gérant et lui disent de les laisser ses téléphones portables en guise de garantie, dès l’instant que ce dernier tient à revenir. Ce qu’il fera sans arrière-pensée. Il déverrouille aussi ses deux cellulaires contenant de l’argent pour ses opérations de transactions (orange money et wave) avec sa clientèle, sur injonction des élèves agents du Gmi.
Le gérant wave court chercher sa pièce chez lui, les flics emportent les téléphones   
Profitant de l’absence du gérant d’agence, les deux élèves limiers vérifient les montants contenus dans les deux téléphones portables et disparaissent avec. A son retour, le pauvre constate la disparition mystérieuse des agents et soupçonne un coup tordu contre sa personne. Il se met dans tous ses états et file droit déposer une lettre plainte contre x au niveau de la division spéciale de cyber-sécurité (Dsc). Une enquête préliminaire est vite ouverte, et une traque aux élèves agents est lancée.
Ils transfèrent les 2. 900. 000 F Cfa du compte wave du gérant dans leur téléphone  
Les enquêteurs de la Dsc instruisent l’affaire et guettent à distance les éventuelles transactions d’argent qui pourraient être effectuées dans les téléphones portables volés au gérant d’agence wave et orange money ; une démarche des enquêteurs qui ressemble fort bien à celle d’un pêcheur attendant que les poissons mordent à son hameçon. Ce qui du reste ne va pas tarder à se faire. Car, les éléments du Gmi vident le compte wave du gérant d’agence par une opération de transfert de 2. 900. 000 F Cfa.
La Dsc coince l’un des élèves agents qui passe aux aveux et balance son binôme 
Les policiers de la Dsc entrent en action, activent leur logiciel sophistiqué et identifient l’auteur du transfert de fonds. Ils câblent aussitôt celui-ci et le somment de passer à l’unité. Ce dernier réalise qu’il est démasqué, rassemble sa part du butin (1. 450. 000 F Cfa) qu’il a commencé à utiliser, et débarque avec dans les locaux de la division. Pris de remords, il se jette aux pieds des enquêteurs, reconnaît leur forfait et balance son binôme dans l’affaire. Il craque, fond en larmes et implore le pardon des enquêteurs. 
Les élèves agents du Gmi interpellés avec le reste de leur butin puis déférés 
Convoqué, le second membre de la bande arrive à la division à son tour et passe aux aveux. Malgré leurs déclarations, les deux élèves agents du Gmi ont été mis aux arrêts, puis présentés devant le parquet. 
Vieux Père NDIAYE 
 
 
LES ECHOS

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