Propulsé dans un groupe aussi relevé que symbolique, le Sénégal de Pape Thiaw se prépare à défier l’histoire. Entre le choc électrique face à la France, le défi norvégien et une troisième équipe encore inconnue, les Lions assument leurs ambitions : pour exister au Mondial, il faudra frapper fort, dès le premier jour, a réagi le sélectionneur des Lions de la Teranga.
Quelques minutes après le tirage au sort du Mondial 2026, le sélectionneur des Lions, Pape Thiaw, a livré ses premières impressions sur un groupe où le Sénégal retrouvera notamment la France, 23 ans après l’exploit de 2002.
« C’est énorme. Quand on tombe sur des équipes comme la France… c’est clair que ce n’est pas un groupe facile. Mais nous, on est là, on était dans le chapeau 2 parce qu’on a montré de belles choses », a-t-il d’abord réagi. Pour le technicien sénégalais, le message est clair : « pour aller très loin dans une compétition comme ça, il faut faire face aux grands. »
Interrogé sur la possibilité de considérer cette poule comme le « groupe de la mort », Pape Thiaw nuance sans cacher la difficulté :« en Coupe du monde, il n’y a pas d’équipe facile. Quand tu tombes sur une équipe qui a été championne il y a huit ans, vice-championne ensuite, et que tu ajoutes une Norvège qui a survolé ses qualifications, c’est sûr que c’est un groupe difficile. »
Mais le sélectionneur rappelle que les Lions ont déjà dû batailler dans un environnement relevé : « nous aussi, on avait un groupe difficile pour se qualifier, et on l’a fait. »
Alors que la Can approche avant le Mondial, la hiérarchie des priorités est claire : « il y aura la Coupe du monde dans six mois. On va bien se préparer. Mais avant, il y a une Can pour nous, et on va la préparer sérieusement. Ensuite, focus sur le Mondial. »
Le match contre la France fera inévitablement parler, surtout 24 ans après l’histoire écrite à Séoul. Un clin d’œil qui ne laisse pas Pape Thiaw indifférent : « c’est particulier, forcément. En 2002, j’étais dans le groupe en tant que joueur, on avait gagné, on était sorti de la poule. Cette année aussi, j’espère que ce sera une année pareille. Espérons que ça se passera comme la dernière fois. »
Quant aux ambitions, le coach reste mesuré mais déterminé : « c’est tôt pour parler d’objectifs. Mais dans chaque compétition, on veut aller le plus loin possible. On est des compétiteurs. On y va pour gagner et aller très, très loin, surtout dans une compétition majeure comme la Coupe du monde. »
Il ne reste plus qu’une seule incertitude dans le groupe des Lions : l’identité du dernier adversaire, qui sera l’Irak, le Suriname ou la Bolivie. Une dernière pièce du puzzle avant d’entrer définitivement dans la préparation.