En assemblée générale hier dimanche 2 février aux Parcelles Assainies, l’ancien pensionnaire de l’écurie Fass, Papa Sow a officiellement lancé sa nouvelle écurie de lutte. «Jambars Wrestling Academy» ouvre ainsi ses portes avec une approche plus élargie en termes de formation, de réinsertion et de reconversion pour les lutteurs des Parcelles Assainies.
Papa Sow vole désormais de ses propres ailes. Après son exclusion de l’écurie Fass, il a mis en place une nouvelle écurie ce dimanche. C’était en présence de Modou Lô, Birame Gningue, Manga 2, Batika, Khadim Gadiaga…. Plusieurs Parcellois, qui ont envahi l’école élémentaire de l’unité 19 où se tenait l’assemblée générale, ont adhéré à son projet. C’est Père Bâ, membre fondateur de l’association, qui a annoncé le nom de la nouvelle écurie parcelloise qui s’appellera «Jambars Wrestling Academy». Ayant comme siège social la villa 241 des Parcelles Assainies unité 19, l’association va «former des lutteurs à d’autres formes de lutte (gréco-romaine et lutte olympique), travailler aussi pour la réinsertion des lutteurs en difficulté et la reconversion des lutteurs en fin de carrière», selon Père Ba. Il soutient qu’après l’assemblée générale, un comité directeur sera mis en place pour un mandat de 3 ans. «Tout sera organisé selon les règles d’une association et par la suite, on s’occupera des paperasses, des documents à chercher pour être en règle définitivement et pouvoir dérouler nos activités», renseigne-t-il.
Papa Sow : «l’objectif de cette école de lutte, c’est de faire les choses autrement»
La lutte autrement, c’est l’objectif du bébé de l’arène dirigé par Papa Sow. Le nouveau patron de l’écurie JWA a laissé entendre que son association sera surtout pour la formation de lutteurs olympiques, de combattants en MMA (Martial Mixed Arts), entre autres sports liés à la lutte. «On était à Fass depuis des années, mais le temps de la séparation est venu», avance-t-il. «L’objectif de cette école de lutte, c’est faire les choses autrement, c’est-à-dire ne pas s’arrêter seulement à la lutte simple ou avec frappe. On est parti voir Balla Diouf, Laye Ndiombor et Léto. On vise loin. On veut former des lutteurs olympiques, gréco-romains, des champions du monde et d’Afrique. De plus, vu l’émergence du MMA en Afrique, on va se lancer et former des champions plus forts que Papa Sow et Modou Lo», renseigne-t-il avant d’ajouter : «nous souhaitons que nos jeunes frères lutteurs Parcellois nous dépassent dans ce métier. Si aujourd’hui Modou Lo est roi des arènes, on veut avoir d’autres rois et des champions du monde et d’Afrique».
Modou Lô-Papa Sow : l’union sacrée
Le Puma a dans la foulée chaleureusement remercié Modou Lô pour son soutien constant. «Je remercie Modou Lo très sincèrement. Si on me boude à cause de lui, c’est tant mieux, car je resterai avec lui. C’est un jeune frère qui n’est obnubilé ni par le succès ni par la richesse. Il me respecte et me considère comme son grand-frère. Rien ni personne ne pourra se mettre en travers de nous deux». Modou Lô fait partie des lutteurs qui ont répondu à l’appel de Papa Sow à l’occasion de l’assemblée générale de sa nouvelle écurie. «Il le mérite. Il est très disponible. C’est la moindre des choses que Papa Sow peut avoir à son actif. Je suis très heureux de venir lui apporter mon soutien et lui dire qu’il ne sera pas seul dans cette aventure, car on va l’accompagner jusqu’au bout comme il l’a toujours fait pour nous. Nous lui souhaitons bon vent et qu’il sache qu’il peut compter sur nous en toutes circonstances», a-t-il laissé entendre.