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Si la démission de Abass Fall et l’évaluation du fonctionnement et de l’organisation du gouvernement ont motivé le remaniement ministériel marqué par deux changements majeurs, à la tête de la Justice notamment, le Premier ministre a rappelé que ce secteur désormais érigé au sommet de la hiérarchie gouvernementale est une attente forte du peuple sénégalais.
Après un an et six mois à la tête du pays, le gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko a procédé à son premier remaniement ministériel. Un exercice qu’il explique par la conjonctions de deux facteurs : la démission du ministre du Travail, Abass Fall, à la suite de son élection à la tête de la ville de Dakar, d’une part et, d’autre part, par l’évaluation faite du fonctionnement et de l’organisation du gouvernement.
«Je serai intransigeant et très exigeant…»
Poursuivant, il n’a pas manqué d’encourager les nouveaux arrivants et les ministres qui continuent leur mission ; tout en leur rappelant que ce gouvernement ne sera pas un gouvernement de villégiature, eu égard à la situation héritée de l’ancien régime. «C’est un gouvernement de travail et d’engagement. Comme je l’ai fait à la tête du gouvernement depuis qu’on est aux affaires : je serai intransigeant et très exigeant. Je demanderai à chaque ministre de donner le meilleur de lui-même pour travailler sept jours sur sept, 20 heures sur 24. Le président de la République nous soumet lui-même à ces mêmes exigences en tant que Premier ministre», révèle Ousmane Sonko.
La justice, une attente forte hissée au sommet de la hiérarchie gouvernementale
Revenant sur les grandes orientations du nouveau gouvernement, le chef du gouvernement annonce d’emblée que la Justice a été placée, dans l’ordre protocolaire, au sommet de la hiérarchie gouvernementale, juste après le Premier ministre. «Cela dénote de l’importance que nous accordons à ce secteur qui est une attente forte de tout le peuple sénégalais. Et, nous veillerons aussi bien en termes de réformes à faire qu’en termes de fonctionnement au quotidien de la justice, que cet outil se réconcilie avec les Sénégalais et reconquiert la confiance de l’ensemble des Sénégalais», assure Ousmane Sonko.
L’Emploi à côté de la Formation professionnelle et technique
Outre la justice, le gouvernement a aussi donné une nouvelle orientation à l’emploi. «La question de l’emploi qui est une préoccupation légitime de l’ensemble des Sénégalais, singulièrement de la jeunesse, interpelle le gouvernement comme tous les gouvernements du monde. C’est pourquoi elle a été placée à côté de la Formation professionnelle et technique comme des aspects complémentaires des politiques publiques», fait remarquer le Premier ministre.
Le ministère de la Pêche retrouve son ancienne dénomination
Le ministère des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires a désormais retrouvé son ancienne dénomination que sous Macky Sall : le ministère des Pêches et de l’Economie maritime. «La dénomination a changé parce que nous avons toujours dit que construire des infrastructures, c’est important, mais notre priorité, c’est de bâtir une économie», explique le Pm. C’est pourquoi, à côté de la pêche, dit-il, nous avons voulu mettre l’accent sur l’économie maritime, persuadé que ce n’est pas la pêche des mers et des fleuves qui fait développer, mais un ensemble d’activités économiques et commerciales autour des espaces.
Les Infrastructures, un ministère plein
S’agissant de la question des infrastructures, son érection en ministère résulte, de l’avis du Premier ministre, du constat selon lequel il y avait, à leur arrivée au pouvoir, un émiettement de la question infrastructurelle avec des directions des infrastructures dans quasiment tous les ministères, l’Urbanisme, la Justice, la Santé, l’Education nationale, l’Enseignement supérieur, etc. «Cet émiettement a produit deux effets néfastes : l’affaiblissement de la qualité dans l’exécution et la maîtrise des coûts ; et un problème de transparence tel que révélé par quasiment toutes les études qui ont été faites sur les grands problèmes au niveau de l’éducation nationale, la santé etc. C’est pourquoi, d’un commun accord avec le président de la République, nous avons décidé de revenir à une organisation centralisée, sans pour autant que cela induise des lenteurs dans l’exécution de la question des infrastructures», fait remarquer le chef du gouvernement.
La parole gouvernementale a un visage
Selon le chef du gouvernement, quelle que soit l’action gouvernementale, elle ne peut avoir de pertinence que par la communication qui l’accompagne. «Différents instruments de communication existent déjà à travers la communication présidentielle, la communication du Big-Gouv, mais le gouvernement doit bien organiser sa communication, d’où l’importance d’avoir érigé, cette fois-ci, un Secrétariat d’Etat spécifiquement pour porter la parole gouvernementale, mais également gérer les relations avec les Institutions et particulièrement l’Assemblée nationale», confie Sonko.
M. CISS
Si la démission de Abass Fall et l’évaluation du fonctionnement et de l’organisation du gouvernement ont motivé le remaniement ministériel marqué par deux changements majeurs, à la tête de la Justice notamment, le Premier ministre a rappelé que ce secteur désormais érigé au sommet de la hiérarchie gouvernementale est une attente forte du peuple sénégalais.
Après un an et six mois à la tête du pays, le gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko a procédé à son premier remaniement ministériel. Un exercice qu’il explique par la conjonctions de deux facteurs : la démission du ministre du Travail, Abass Fall, à la suite de son élection à la tête de la ville de Dakar, d’une part et, d’autre part, par l’évaluation faite du fonctionnement et de l’organisation du gouvernement.
«Je serai intransigeant et très exigeant…»
Poursuivant, il n’a pas manqué d’encourager les nouveaux arrivants et les ministres qui continuent leur mission ; tout en leur rappelant que ce gouvernement ne sera pas un gouvernement de villégiature, eu égard à la situation héritée de l’ancien régime. «C’est un gouvernement de travail et d’engagement. Comme je l’ai fait à la tête du gouvernement depuis qu’on est aux affaires : je serai intransigeant et très exigeant. Je demanderai à chaque ministre de donner le meilleur de lui-même pour travailler sept jours sur sept, 20 heures sur 24. Le président de la République nous soumet lui-même à ces mêmes exigences en tant que Premier ministre», révèle Ousmane Sonko.
La justice, une attente forte hissée au sommet de la hiérarchie gouvernementale
Revenant sur les grandes orientations du nouveau gouvernement, le chef du gouvernement annonce d’emblée que la Justice a été placée, dans l’ordre protocolaire, au sommet de la hiérarchie gouvernementale, juste après le Premier ministre. «Cela dénote de l’importance que nous accordons à ce secteur qui est une attente forte de tout le peuple sénégalais. Et, nous veillerons aussi bien en termes de réformes à faire qu’en termes de fonctionnement au quotidien de la justice, que cet outil se réconcilie avec les Sénégalais et reconquiert la confiance de l’ensemble des Sénégalais», assure Ousmane Sonko.
L’Emploi à côté de la Formation professionnelle et technique
Outre la justice, le gouvernement a aussi donné une nouvelle orientation à l’emploi. «La question de l’emploi qui est une préoccupation légitime de l’ensemble des Sénégalais, singulièrement de la jeunesse, interpelle le gouvernement comme tous les gouvernements du monde. C’est pourquoi elle a été placée à côté de la Formation professionnelle et technique comme des aspects complémentaires des politiques publiques», fait remarquer le Premier ministre.
Le ministère de la Pêche retrouve son ancienne dénomination
Le ministère des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires a désormais retrouvé son ancienne dénomination que sous Macky Sall : le ministère des Pêches et de l’Economie maritime. «La dénomination a changé parce que nous avons toujours dit que construire des infrastructures, c’est important, mais notre priorité, c’est de bâtir une économie», explique le Pm. C’est pourquoi, à côté de la pêche, dit-il, nous avons voulu mettre l’accent sur l’économie maritime, persuadé que ce n’est pas la pêche des mers et des fleuves qui fait développer, mais un ensemble d’activités économiques et commerciales autour des espaces.
Les Infrastructures, un ministère plein
S’agissant de la question des infrastructures, son érection en ministère résulte, de l’avis du Premier ministre, du constat selon lequel il y avait, à leur arrivée au pouvoir, un émiettement de la question infrastructurelle avec des directions des infrastructures dans quasiment tous les ministères, l’Urbanisme, la Justice, la Santé, l’Education nationale, l’Enseignement supérieur, etc. «Cet émiettement a produit deux effets néfastes : l’affaiblissement de la qualité dans l’exécution et la maîtrise des coûts ; et un problème de transparence tel que révélé par quasiment toutes les études qui ont été faites sur les grands problèmes au niveau de l’éducation nationale, la santé etc. C’est pourquoi, d’un commun accord avec le président de la République, nous avons décidé de revenir à une organisation centralisée, sans pour autant que cela induise des lenteurs dans l’exécution de la question des infrastructures», fait remarquer le chef du gouvernement.
La parole gouvernementale a un visage
Selon le chef du gouvernement, quelle que soit l’action gouvernementale, elle ne peut avoir de pertinence que par la communication qui l’accompagne. «Différents instruments de communication existent déjà à travers la communication présidentielle, la communication du Big-Gouv, mais le gouvernement doit bien organiser sa communication, d’où l’importance d’avoir érigé, cette fois-ci, un Secrétariat d’Etat spécifiquement pour porter la parole gouvernementale, mais également gérer les relations avec les Institutions et particulièrement l’Assemblée nationale», confie Sonko.
M. CISS