Le 14 mars prochain, la Chambre administrative de la Cour suprême va se pencher sur le recours de l’agent judiciaire de l’Etat contre l’ordonnance du juge d’instance de Dakar. Par cette décision, le juge avait ordonné aux services du ministère de l’intérieur de réintégrer Ousmane Sonko sur le fichier et les listes électorales. Les choses ayant évolué depuis lors, l’examen de ce dossier devient sans objet.
Le recours de l’agent judiciaire de l’Etat contre l’ordonnance du juge d’instance de Dakar dans l’affaire portant sur la réintégration de Ousmane Sonko sur le fichier et les listes électorales est enfin en état d’être examiné par la Chambre administrative de la Cour suprême. C’est le 14 mars prochain que la haute juridiction va se pencher sur la requête. Il est clair que si l’élection présidentielle s’était tenu le 25 février passé, l’examen de ce dossier ne ferait même pas déplacer un avocat. Et même pour cette audience du 14 mars, les robes n’auront aucun engouement pour y assister. Le motif est simple, «l’affaire est devenue sans objet», nous souffle un conseil du leader de l’ex Pastef Les Patriotes. «Cela n’a plus d’objet pour la raison que Ousmane Sonko est écarté de la course», soutient notre interlocuteur. Mais, selon cette robe noire ce n’est pas le seul motif qui anéantit l’intérêt de cette affaire. «Celaa n’aura plus d’objet si ce dernier bénéficie de l’amnistie », estime notre interlocuteur. Mais, Ousmane Sonko sera-t-il tiré d’affaire pour avoir juste bénéficié d’une amnistie ? La question est d’autant plus pertinente que le Conseil constitutionnel, pour l’écarter de la liste officielle des candidats à la présidentielle, a évoqué l’affaire Mame Mbaye Niang. Selon notre interlocuteur, il faut d’abord voir le contenu de la loi sur l’amnistie.
Quoi qu’il en soit, dans l’ordonnancement judiciaire, ce dossier pourrait avoir son importance.
Alassane DRAME