Me Khoureichi Ba n’a pas apprécié la décision qui a été rendue hier dans le cadre du procès en diffamation



 

 
Cheikh Khoureichi Bâ n’a pas apprécié la décision qui a été rendue hier dans le cadre du procès en diffamation qui opposait Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang. «On demandait à la Cour suprême de transmettre notre exception d’inconstitutionnalité. Attendre que le Conseil constitutionnel donne sa décision puisqu’elle impactait directement sur la solution de ce litige entre Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko. Mais ils nous ont dit qu’ils rejetaient cette exception d’inconstitutionnalité parce qu’elle serait présentée hors délai. Ce qui n’est pas vrai. Le seul moyen de la défense, tenant contrainte par corps…nous disons effectivement que ce n’est pas légal d’assortir une telle condamnation pour des délits comme l’injure et la diffamation de la contrainte par corps. Il est évident que ce qui les intéressait, parce que la Cour a ajouté qu’elle pouvait, à la limite, casser cet élément de la décision relatif à la contrainte par corps. La condamnation de la Cour d’appel était maintenue ; notamment, l’aspect relatif à la condamnation de Monsieur Ousmane Sonko encore une fois pour injures et pour diffamation ». A la question des confrères de savoir donc si l’avenir politique d’Ousmane Sonko est hypothéqué, sa candidature notamment ? Il répond pour commentaire que : « cela veut dire tout simplement, les adversaires de Ousmane Sonko, ont peut-être gagné la première manche ou ont gagné la guerre. Parce que de toutes façons, ce procès se définissait pour eux comme le procès de la toute dernière chance. En football, on aurait dit que : les toutes dernières secondes d’un match de football et qu’il fallait à tout prix, obtenir la victoire. Je dois, devant l’évidence, ça n’engage que moi, me rendre à l’évidence donc et tirer la conclusion, qu’effectivement, les adversaires de M. Sonko, ont réussi l’objectif de l’éliminer de la présidentielle ou des présidentielles qui viennent. La présidentielle, c’est quand c’est un tour ; les présidentielles, c’est quand c’est deux tours. Pour la compétition qui s’annonce le 24 février, apparemment, avec la décision qui vient d’être rendue, le Conseil constitutionnel, s’il dispose de la décision dès demain, a la possibilité d’apprécier par rapport à cela.
 
LES ECHOS

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