MOUSTAPHA DIALLO EVOQUE LA FIN DE SA CARRIERE: «Mon dossier d’inaptitude à la pratique du football avance»



 
Moustapha Diallo brise le silence ! Six mois après sa grave blessure à la cheville gauche, le joueur de Nîmes a fini par évoquer la fin de sa carrière, après des semaines de silence.
 
 
«La douleur me domine», a confié l’international sénégalais, très ému, en référence à cette cheville gauche qui ne le laisse plus tranquille. Arrivé à Nîmes l’été, après huit belles saisons à Guingamp, l’international sénégalais a consulté un chirurgien à Nîmes. Puis il a pris un deuxième avis à Marseille. «Les deux docteurs m’ont dit que jouer allait aggraver la situation. La cheville est abîmée. Ils m’ont parlé de prothèse, mais je suis encore jeune… »
 
«La douleur me domine, elle me fatigue dans la tête»
 
Au quotidien, l’ancien joueur du Jaraaf de Dakar continue de se soigner au centre d’entraînement des Crocos. Mais, il le sait maintenant : «je suis allé à la limite, je me suis toujours surpassé pour pouvoir jouer». À Guingamp, les infiltrations l’apaisaient, au moins parfois. Ce n’est plus le cas. «C’est une douleur qui me fatigue dans la tête. La douleur me domine. Elle me prend toute mon énergie». Et d’évoquer, contraint et forcé, la fin de sa carrière : «mon dossier d’inaptitude à la pratique du football avance. Je ne sais pas ce que je vais faire après». On sait que Guingamp lui a promis un poste d’ambassadeur du club en Afrique. «Je vais retourner à Dakar en fin de saison, me ressourcer, réfléchir à la suite. J’y suis allé trop peu ces dernières années». 
 
Guingamp lui propose un poste d’ambassadeur en Afrique, Diallo veut y réfléchir
 
Une fois l’inaptitude reconnue, la deuxième année de contrat de Moustapha Diallo sera résiliée de fait. «J’ai tout essayé». Il est allé au bout, comme à chaque fois qu’il était sur le terrain. Mais même éloigné des terrains, le natif de Dakar reste tout de même au contact de ses désormais ex-partenaires, en qui il voit un brillant avenir. Cependant, les regrets sont bien présents pour l'international qui compte quatre sélections avec le Sénégal. «J'aurais marqué dans cette équipe, sur les coups de pied arrêtés de Teji (Savanier), les centres et les débordements de Denis (Bouanga) ou Sada (Thioub). Mais je ne veux plus rêver...» Triste.
 
 
Marième NDIAYE
 
 
 
 

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