Suite à la mort d’une population de 750 pélicans au Parc de Djoudj, le ministre de l’Environnement et du Développement durable a pris des mesures conservatoires concernant, notamment, l’interdiction de l’accès au parc au grand public, la suspension des balades etc. ; en attendant les résultats de l’autopsie.
Le 23 janvier dernier, lors d’une patrouille effectuée par les agents du Parc national des oiseaux de Djoudj (Pnod), il a été constaté une forte mortalité de 750 pélicans blancs dont 740 jeunes et 10 adultes. Une situation préoccupante qui a fait réagir le ministre de l’Environnement et du Développement durable dans un communiqué. Et, c’est pour faire remarquer qu’en cette période de forte migration et de forte concentration des oiseaux d’eau au Parc de Djoudj, il arrive, de l’avis de Abdou Karim Sall, que des cas de mortalité soient signalés chez les populations de pélicans, notamment parmi les juvéniles.
Cependant, pour percer le mystère de cette mortalité, le directeur des Parcs nationaux a instruit le docteur vétérinaire, conservateur de la Réserve spéciale de Faune de Gueumbeul, d’effectuer l’autopsie sur place et de faire des prélèvements qui ont été d’ailleurs envoyés au Laboratoire national de l’élevage et de recherche vétérinaire (Lnerv). Ainsi, en attendant les résultats du laboratoire, le ministre de l’Environnement a pris des mesures conservatoires dont l'interdiction de l’accès au Parc au grand public ; la suspension des balades en pirogue le long du marigot du Parc ; la destruction des carcasses et des déchets avec l’aide des agents de la brigade d’hygiène de Saint-Louis et le renforcement de la surveillance dans le Parc. En plus de la sensibilisation des agents et des populations périphériques sur les mesures de biosécurité à observer.
M. CISS