MOMAR NDOYE, NOUVEAU AILIER DES LIONS DU BASKET : «Donner tout ce qu’on a dans le ventre pour le Sénégal»



Après Makhtar Guèye, «Les Échos» s’est intéressé à Momar Ndoye, le nouvel ailier de l’équipe nationale de basketball. A 24 ans, ce joueur de 2,01m, né au Sénégal mais formé à Clermont-Ferrand et joueur de Vichy, incarne l’avenir dans la Tanière.

«Momar Ndoye est un ailier athlétique, gaucher, qui sera tout d’abord un homme de missions défensives et, petit à petit, devrait pouvoir démontrer ses qualités d’adresse et révéler son potentiel. C’est du moins l’avis de son coach Guillaume Visade, à son arrivée à Clermont. Un message bien assimilé par le jeunot qui au fil des ans est devenu un élément important dans son club. Suffisant pour toquer à la porte de la sélection nationale de basketball du Sénégal, cette année, pour le Mondial prévu cet été en Chine. Une convocation qu’il a accueillie avec joie. «C’est un honneur d’être sélectionné en équipe nationale. C’est une fierté de devoir représenter le Sénégal à la Coupe du monde», déclare Momar Ndoye, qui affirme vivre à fond cette sélection. «On va profiter et donner tout ce qu’on a dans le ventre pour défendre les couleurs de notre pays», confie-t-il.

«Ce sera 5 contre 5. Chacun se battra pour son pays»

Pour Momar Ndoye, cette sélection leur permettra d’avoir des repères pour le futur. «Pour nous, quatre jeunes, c’est un privilège de devoir représenter le Sénégal. D’autres aussi vont intégrer le groupe. Pour l’instant, on prend exemple sur nos ainés qui sont là. Ceci pour que d’ici 2 ans, à l’Afrobasket, on ait des repères pour pouvoir aider ceux qui vont rejoindre la Tanière par la suite, tout comme on l’a fait avec nous», indique la nouvelle recrue de Vichy. Concernant le Mondial, il signale que ce ne sera que des matchs de basket. «C’est sûr que sur le plan international, les équipes qu’on va rencontrer à la Coupe du monde ont plus de vécu que nous. Mais on continue notre préparation pour essayer au moins de sortir des phases de poule. Les joueurs qu’on va rencontrer, ça ne fait pas très longtemps on ne les voyait qu’à la télé. Mais maintenant, sur le terrain, ce sera 5 contre 5. Chacun se battra pour son pays et à la fin, ça restera des matchs de basket».

Marième NDIAYE
LES ECHOS

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