MINISTRES DES SPORTS DU SENEGAL ET DE LA FRANCE : Ensemble pour relever le défi de l’organisation des JOJ Dakar 2022



Les relations de coopération qui unissent le Sénégal à la France se manifestent dans tous les domaines du développement économique, social et culturel. Et, bien entendu, dans le domaine du sport. Cette relation a été raffermie par les ministres des Sports des deux pays, qui entendent se coaliser pour une bonne organisation des JOJ 2022, ce, avec l’équipe du Cnoss.

Le Sénégal organise en 2022 les Jeux olympiques de la Jeunesse. Une candidature construite autour des trois sites que sont Dakar la capitale, la nouvelle ville de Diamniadio et la ville côtière de Saly. Elle s'est conclue par un vote à l’unanimité, à l'occasion de la 133e session du Cio, qui s'est tenue le 8 octobre 2018 à Buenos Aires, en Argentine, faisant ainsi du Sénégal la première nation africaine à abriter les Jeux olympiques de la Jeunesse. A cette occasion, le Sénégal et la France s’unissent pour la bonne organisation de l’évènement. Les deux ministres des Sports se sont retrouvés en tête en tête, hier jeudi à Dakar, pour y mettre la forme. Un projet qui est managé par Mamadou Diagna Ndiaye, président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss). «Le gouvernement du Sénégal, à travers mon département et en parfaite symbiose avec l'ensemble du mouvement sportif national, à la tête duquel le Comité national olympique sportif sénégalais, s'engage à relever le défi de la préparation et de l'organisation de cette grande cause, au nom de l'Afrique tout entière», a fait savoir Matar Ba. Le Sénégal n’organisera pas seulement, mais essayera de jouer les premiers rôles, selon le ministre Matar Ba. «On n’a pas pris les jeux pour faire de la figuration. Le défi est lancé et c’est le Sénégal qui est devant. Nous nous fixerons des objectifs. On pense déjà à faire de sorte que nos athlètes puissent avoir les meilleurs conditions de préparation», martèle le ministre des Sports. Pour le budget, Matar Ba préfère attendre l’approche des compétitions pour se prononcer. Son homologue français, Roxana Maracineanu, elle, a révélé une future collaboration avec la mairie de Dakar, notamment sur des financements aux initiatives locales. «Nous avons fait un petit-déjeuner avec les entreprises françaises installées au Sénégal. Je vous l’affirme, elles ont une vraie envie de s’investir pour le sport ici au Sénégal. Maintenant, il faut qu’on arrive a trouvé les meilleures modalités de collaboration», renseigne-telle. Elle ajoute : «nous avons rencontré le maire de Dakar, avec une volonté de collaboration. Nous avons des prises de projets à avoir entre la ville de Dakar et Paris, notamment sur la fête du sport en fin juin qui coïncide avec le sommet France-Afrique. Je lui ai fait la proposition qu’on puisse ouvrir l’accueil et le financement des initiatives locales». Pour rappel, le cahier des charges des JOJ révèle que le Sénégal recevra 4000 athlètes (2000 garçons et 2000 filles), 1800 officiels, 700 journalistes, ce qui exige des performances de haute facture en matière d'infrastructures, de services d'accueil et d'hôtellerie, de transport, de couverture sanitaire, de diplomatie et de sécurité.
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