MEURTRE DE FATOUMATA MATAR NDIAYE: La famille de Samba Sow craint pour sa vie et demande l’assistance de la Lsdh

Y a-t-il des individus tapis dans l’ombre qui ont manœuvré et fait tuer Fatoumata Matar Ndiaye ? Selon les proches de Samba Sow, il y a des personnes qui ne veulent pas d’un procès. Pire, elles souhaitent la mort du présumé meurtrier de l’ancien 5ème vice-présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese). En fait, ils veulent le faire taire à jamais. La famille de Samba Sow a saisi la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) pour lui faire part de ses inquiétudes et demander de l’aide.



 
 
Le meurtre de l’ancienne 5ème vice-présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese) cache-t-il des mystères ? En tout cas, l’attitude des membres de la famille de l’ancienne vice-présidente du Cese, tout comme celle du présumé meurtrier porte à croire que c’est le cas. En effet, la famille de Samba Sow a saisi la Ligue sénégalaise des droits humains, pour solliciter son assistance parce qu’elle craint pour la vie de ce dernier.
Selon les proches du présumé meurtrier de l’ex-vice-présidente du Cese, des individus souhaitent la mort de leur fils -qui est actuellement en prison- parce qu’ils ne veulent pas qu’il parle. Les proches de Samba Sow ne disent pas dans quel camp se trouvent ces personnes tapies dans l’ombre, mais ce dont ils sont sûrs, c’est que ces individus ne veulent pas d’un procès. Qui ne voudrait pas que Samba Sow parle ? Pourquoi voudrait-on le faire taire à jamais ?  Pour le moment, en tout cas, la Ligue sénégalaise n’a pas encore statué sur la demande.
Le meurtre de l’ancienne 5ème vice-présidente du Cese remonte à un peu plus d’un an et depuis lors, le juge d’instruction du 10ème cabinet qui a hérité du dossier a entendu le présumé meurtrier sur le fond. Et dernièrement, le magistrat instructeur a remis aux avocats un avis de clôture. C’est dire que très bientôt l’affaire pourrait être renvoyée en procès.
Mais, en attendant, du côté de la famille de la victime, c’est l’inquiétude la plus totale. D’abord parce qu’à les en croire, le dossier traîne devant les juridictions sénégalaises, ensuite parce qu’ils perçoivent des zones d’ombre dans cette affaire. En effet, lors de l’anniversaire du meurtre de Fatoumata Matar Ndiaye, ses proches ont fait part de l’attitude de l’Etat du Sénégal qui ne s’est pas constitué partie civile, alors que la victime était membre du Cese. Il n’y a aucun avocat qui a été constitué de ce côté non plus. Toutes choses qui les confortent dans la conviction qu’il y a des bizarreries dans cette affaire.
Alassane DRAME

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