L'équipe nationale du Sénégal a été tenue en échec par l’Ouzbékistan (1-1), vendredi, en match amical. Au stade Mohamed V de Casablanca, les Lions, avec une équipe largement remaniée et menée au score, ont fini par revenir grâce à Moussa Konaté. Les hommes d’Aliou Cissé ne méritaient pas mieux.
La concurrence en équipe nationale est rude avec en perspective le prochain Mondial 2018. Faire partie de la prochaine liste des 23 retenus relève d’un défi énorme pour beaucoup de joueurs sénégalais. Alors, quand une occasion est donnée à un des remplaçants habituels de briller, ce dernier a plutôt intérêt à la saisir et vite. Car le train passe rarement deux fois avec Aliou Cissé. En mode expérimental, le Sénégal a dû se contenter d’un match nul face à l’Ouzbékistan (1-1) ce vendredi en amical à Casablanca au Maroc.
Un résultat clairement décevant. Sadio Mané, Mbaye Niang Kalidou Koulibaly sur le banc, Aliou Cissé avait donné l’opportunité à Moussa Konaté, Pape Ndiaye Souaré, Pape Seydou Ndiaye, Alfred Ndiaye, Djilobodji, Fallou Diagne, Cheikh Ndoye, Santy Ngom, Assane Dioussé, Lamine Gassama et Baye Oumar Niasse en les titularisant et cela n’a pas fonctionné. Disposés dans un inhabituel 3-5-2, les Lions démarrent timidement la rencontre. Contrairement à des Ouzbeks plus incisifs et qui ont ouvert le score à la 20mn. Lamine Gassama commet une charge sur Mirzaev, trouvé en profondeur, provoquant un penalty logique que transforme logiquement Shukorov d’un contrepied parfait. Le Sénégal se rebiffe et sonne la charge. Les Lions dominent, mais n’arrivent pas à trouver la faille. À deux reprises, Moussa Konaté a manqué le cadre, tandis qu’une tête de Papy Djilobodji, devant des buts presque vides, a été attrapée de justesse par le gardien adverse. Sans oublier celle aussi de Cheikh Ndoye qui fuit le cadre.
Sous la houlette de l’excellent Santy Ngom, qui a fait étalage de toute sa technique, les Lions finissent par égaliser au retour des vestiaires. Servi par Gassama, Ngom adressait une passe décisive à Konaté, qui faisait parler sa puissance pour enchaîner contrôle-frappe dans la surface et égaliser (63mn). En fin de match, la barre sauvait les Lions alors que le numéro 10 ouzbek venait de mystifier Alfred Ndiaye. A l’autre bout du terrain, Diafra Sakho était trop court pour reprendre le centre d’Ismaila Sarr… Les doublures alignées au stade Mohamed V n’avaient le pedigree que de remplaçants et cela s’est vu. Et mardi avec leurs titulaires habituels, les Lions devront faire beaucoup mieux au Havre contre la Bosnie-Herzégovine.