Aura lieu, n’aura pas lieu ? A quelques heures de la manifestation de l’opposition, le ton devient de plus en plus musclé. L’opposition qui redoute des velléités de sabotage ou d’accusation contre ses leaders, a fait face à la presse pour donner quelques détails des contours de leur face à face avec les éléments du commissariat de la Médina.
A 24 heures de la grande manifestation appelée par les membres de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), les leaders ont fait un point de presse pour communiquer sur les derniers éléments de la manifestation. A en croire les leaders de cette plateforme, le commissaire de la Médina les avait convoqués dans le cadre des enquêtes relatives à l’organisation de la manifestation. Mais aussi invraisemblable que cela puisse être, déclare Déthié Fall, c’était pour leur présenter des vidéos de tiers faisant dans la menace de brûler le pays. Des images et vidéos qu’ils ont catégoriquement réfutés. Parce que, d’après Déthié Fall, ce sont presque 800.000Sénégalais qui ont voté pour la coalition aux dernières élections et ils ne peuvent pas mettre un nom et un visage sur chacun de ces Sénégalais qui a cru en leur projet de gouvernance de la cité.
Prenant la parole, Khalifa Sall confirme DéthiéFall. «Il a été question de nous montrer des vidéos sur lesquelles des personnes prêtes à semer la violence verseraient dans la menace. Ce qui ne nous engage guère. L’orientation de la violence qui est alimentée ne nous fera pas reculer. Nous allons tenir notre manifestation demain (aujourd’hui) et l’Etat n’a qu’à sécuriser les Sénégalais. Ces montages qui sont faits pour incriminer les membres de Yewwi Askan Wi n’ont pas leur pertinence. C’est de la responsabilité de ceux qui les fabriquent», prévient le président du Prp. DéthiéFall de se faire clair : «nous attendons de la police d’être sécurisés, accompagnés pour informer la population à travers un rassemblement pacifique. Le pays n'appartient ni à Macky, encore moins aux sept (7) sages. On avait pensé que les sages allaient prendre une décision sage et juste. Mais tel n’est pas le cas.»
Comme d’habitude, le leader de Pastef a été plus virulent. Selon Ousmane Sonko, «cette occasion ne doit en aucun cas être ratée par l’opposition. Macky Sall est dans le sondage. Il teste sa stratégie et si elle passe pour cette manifestation, nous n’allons plus en tenir durant les 18 mois qui lui restent à la tête dupays», prévient la tête de liste nationale de la coalition.
Très en colère contre la décision rendue par les 7 sages du Conseil constitutionnel, Sonko la dénonce sans ambages : «le droit n’a pas été dit, elle a été piétinée. « C’est la responsabilité de 8 personnes y compris le ministre de l’Intérieur qui est aussi magistrat. Qu’ils comprennent que tôt ou tard, ils rendront compte de leur irresponsabilité au nom de la loi et du droit qu’ils étaient censés défendre», promet le Patriote en chef.
Serigne Bassirou Guèye pressenti pour remplacer Pape Oumar Sakhoà la tête du conseil constitutionnel, selon Ousmane Sonko
Ousmane Sonko de s’en prendre au président du Conseil constitutionnel. «Puisque Pape Oumar Sakho doit aller à la retraite dans quelques semaines, après avoir fait ses forfaitures et probablement après avoir été bien récompensé par Macky Sall, c’est Bassirou Guèye, l’autre catastrophe de la magistrature, qui est préposé pour le remplacer», informe Sonko, qui taille en morceaux les sages qu’il accuse de haute trahison. Ces derniers sont, selon lui, «des délinquants de la loi».«Vous rendrez compte devant ce même droit que vous n’avez pas dit», promet Sonko car, justifie-t-il, «à chaque fois que le pays est au bord du précipice, c’est l’œuvre, soit du procureur, soit du Doyen des juges, soit du Conseil constitutionnel» regrette l’opposant.
Ousmane Sonko, très prolixe, de dire que dans ce combat, il ne travaille que pour son pays. De son salaire de député, rappelle-t-il, il ne reçoit que 400.000 parce qu’il a tout donné. Itou pour son salaire de maire. Il ne perçoit rien. Ni argent, ni carburant, aucun avantage lié à ses fonctions de maire.
Baye Modou SARR
A 24 heures de la grande manifestation appelée par les membres de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), les leaders ont fait un point de presse pour communiquer sur les derniers éléments de la manifestation. A en croire les leaders de cette plateforme, le commissaire de la Médina les avait convoqués dans le cadre des enquêtes relatives à l’organisation de la manifestation. Mais aussi invraisemblable que cela puisse être, déclare Déthié Fall, c’était pour leur présenter des vidéos de tiers faisant dans la menace de brûler le pays. Des images et vidéos qu’ils ont catégoriquement réfutés. Parce que, d’après Déthié Fall, ce sont presque 800.000Sénégalais qui ont voté pour la coalition aux dernières élections et ils ne peuvent pas mettre un nom et un visage sur chacun de ces Sénégalais qui a cru en leur projet de gouvernance de la cité.
Prenant la parole, Khalifa Sall confirme DéthiéFall. «Il a été question de nous montrer des vidéos sur lesquelles des personnes prêtes à semer la violence verseraient dans la menace. Ce qui ne nous engage guère. L’orientation de la violence qui est alimentée ne nous fera pas reculer. Nous allons tenir notre manifestation demain (aujourd’hui) et l’Etat n’a qu’à sécuriser les Sénégalais. Ces montages qui sont faits pour incriminer les membres de Yewwi Askan Wi n’ont pas leur pertinence. C’est de la responsabilité de ceux qui les fabriquent», prévient le président du Prp. DéthiéFall de se faire clair : «nous attendons de la police d’être sécurisés, accompagnés pour informer la population à travers un rassemblement pacifique. Le pays n'appartient ni à Macky, encore moins aux sept (7) sages. On avait pensé que les sages allaient prendre une décision sage et juste. Mais tel n’est pas le cas.»
Comme d’habitude, le leader de Pastef a été plus virulent. Selon Ousmane Sonko, «cette occasion ne doit en aucun cas être ratée par l’opposition. Macky Sall est dans le sondage. Il teste sa stratégie et si elle passe pour cette manifestation, nous n’allons plus en tenir durant les 18 mois qui lui restent à la tête dupays», prévient la tête de liste nationale de la coalition.
Très en colère contre la décision rendue par les 7 sages du Conseil constitutionnel, Sonko la dénonce sans ambages : «le droit n’a pas été dit, elle a été piétinée. « C’est la responsabilité de 8 personnes y compris le ministre de l’Intérieur qui est aussi magistrat. Qu’ils comprennent que tôt ou tard, ils rendront compte de leur irresponsabilité au nom de la loi et du droit qu’ils étaient censés défendre», promet le Patriote en chef.
Serigne Bassirou Guèye pressenti pour remplacer Pape Oumar Sakhoà la tête du conseil constitutionnel, selon Ousmane Sonko
Ousmane Sonko de s’en prendre au président du Conseil constitutionnel. «Puisque Pape Oumar Sakho doit aller à la retraite dans quelques semaines, après avoir fait ses forfaitures et probablement après avoir été bien récompensé par Macky Sall, c’est Bassirou Guèye, l’autre catastrophe de la magistrature, qui est préposé pour le remplacer», informe Sonko, qui taille en morceaux les sages qu’il accuse de haute trahison. Ces derniers sont, selon lui, «des délinquants de la loi».«Vous rendrez compte devant ce même droit que vous n’avez pas dit», promet Sonko car, justifie-t-il, «à chaque fois que le pays est au bord du précipice, c’est l’œuvre, soit du procureur, soit du Doyen des juges, soit du Conseil constitutionnel» regrette l’opposant.
Ousmane Sonko, très prolixe, de dire que dans ce combat, il ne travaille que pour son pays. De son salaire de député, rappelle-t-il, il ne reçoit que 400.000 parce qu’il a tout donné. Itou pour son salaire de maire. Il ne perçoit rien. Ni argent, ni carburant, aucun avantage lié à ses fonctions de maire.
Baye Modou SARR