MALICK GAKOU ANCIEN MINISTRE DES SPORTS: «J’ai dépensé 6 millions Cfa pour la sépulture de Jules Bocandé»



 
Ministre des Sports en 2012, Malick Gakou entretenait une relation particulière avec Jules Bocandé. Il souligne avoir même décaissé 6 millions pour la sépulture d’Essamay.
 
«Parler de Bocandé Essamay n’est pas une chose aisée pour moi. C’était un ami, un frère et je me rappelle, lorsque j’étais nommé ministre des Sports, il m’a appelé pour me dire : ‘’grand, le monde sportif vient d’avoir son ministre et je vais rentrer travailler avec toi’’», a déclaré Malick Gakou. Malheureusement, deux jours plus tard, l’ancien buteur des Lions rendit l’âme. «Il représentait beaucoup pour moi. On ne peut pas l’oublier, car il a écrit l’une des plus balles de l’histoire du football sénégalais. C’était un grand homme qui a beaucoup fait pour le Sénégal. C’est impossible de l’oublier», ajoute le président du Grand Parti et candidat déclaré à la Présidentielle de 2019.
Ancien entraîneur national, de 1993 à 1994, à la fin de sa carrière de joueur, Jules Bocandé avait été en retrait de la sélection jusqu’en 2001, avec l’avènement d’El Hadj Malick Souris à la présidence de la Fsf. Celui-ci l’a rappelé comme coordonnateur de la sélection de 2001 à 2004, avant de quitter la sélection à cause des différences d’approche avec l’ancien sélectionneur des Lions Guy Stéphan. Jules Bocandé a repris sa place en 2006, avec la nomination d’Henri Kasperczak, avant de disparaître avec l’élimination des Lions de la Can 2010.
 «Le Sénégal et les dirigeants du football doivent se souvenir de lui»
 
Entre-temps, Lamine Ndiaye avait pris le relais de Kasperczak, à la suite de l’élimination du Sénégal dès le premier tour de la Can 2008. A la veille du 6e anniversaire de sa disparition, Malick Gakou souligne avoir décaissé 6 millions pour la sépulture de Bocandé. «En collaboration avec sa famille, j’ai mis 6 millions francs Cfa pour la sépulture. Il le mérite pour service rendu à la nation. Nous avions organisé des funérailles, le 16 mai, au stade Demba Diop, pour lui dire adieu devant plus de 30.000 personnes. Le Sénégal doit se souvenir de lui ainsi que les dirigeants du football. C’est un héros national et il mérite qu’on se souvienne de lui».
 


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