Logiciel Pegasus : Des journalistes, politiques et militants du monde entier espionnés



Plus de 50 000 téléphones de militants des droits humains, des journalistes et des opposants du monde entier ont été espionnés grâce à Pegasus, un puissant logiciel espion israélien, pour le compte d’une dizaine d’États, selon une enquête publiée dimanche dans plusieurs médias. Des correspondants étrangers de France 24 ont également été visés.
 
Des militants des droits humains, des journalistes et des opposants du monde entier ont été espionnés grâce à un logiciel mis au point par une société israélienne, selon une enquête publiée dimanche 18 juillet dans plusieurs médias.
 
 
Le consortium d'investigation Forbidden Stories et Amnesty International ont eu accès à une liste, établie en 2016, de 50 000 numéros de téléphone que les clients de la société NSO Group, créatrice du logiciel espion Pegasus avaient sélectionnés en vue d'une surveillance potentielle. Elle inclut les numéros d'au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains, ou encore 65 chefs d'entreprise, selon une analyse menée par 17 rédactions.
Expertise technique
Le logiciel espion Pegasus de la société NSO Group, s'il est introduit dans un smartphone, permet d'en récupérer les messages, les photos, les contacts, et même d'écouter les appels de son propriétaire.Les journalistes du consortium d'investigation ont rencontré une partie des personnes visées et ont récupéré 67 téléphones, qui ont fait l'objet d'une expertise technique dans un laboratoire d'Amnesty International.
 
Cet examen a confirmé une infection ou une tentative d'infection par le logiciel espion de NSO Group pour 37 appareils, selon les compte-rendus publiés dimanche.

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