L’Intersyndicale des délégués du personnel des travailleurs du secteur de l’hôtellerie de Dakar tape du poing sur la table. Dans une déclaration, les travailleurs, très en colère contre le patronat du secteur hôtelier, déplorent les conditions difficiles de travail dans le secteur, liées à plusieurs formes d’exploitation, des horaires inadaptés, une rémunération faible qui ne fait pas vivre son homme. Mais également un manque de considération et de mépris à l’endroit des travailleurs. Malgré tous les sacrifices consentis par les travailleurs de l’hôtellerie, des cafés, bars et restaurants et les efforts du gouvernement pour soutenir l’industrie touristique par la mise en place d’un Fonds de résilience, d’un fonds dédié à la compensation des pertes de revenus des unités hôtelières, l’augmentation du crédit hôtelier, surtout pour la sauvegarde des emplois, regrettent-ils, le patronat continue de jouer la comédie et le dilatoire pour ne pas respecter les accords et les engagements contenus dans le Pacte de stabilité sociale et de relance économique, particulièrement sur la priorité d’embauche des travailleurs victimes de licenciements pour difficultés économiques.
Les travailleurs de l’hôtellerie en rognent contre le patronat (bis)
Il y a plus grave. Les patrons malgré la relance, vilipendent-ils, remettent quotidiennement en cause les acquis obtenus de haute lutte. L’Intersyndicale des délégués dénonce avec vigueur le non-respect des accords conclus entre les organisations syndicales de l’hôtellerie et le patronat, exige le recrutement des travailleurs licenciés du fait de la Covid-19, et l’application d’un horaire de 40 heures par semaine à la place de l’équivalence (48 heures par semaine effectuées et payées 40 heures). L’Intersyndicale des délégués dénonce avec la dernière énergie les menaces et réprimandes dont les délégués sont victimes dans certains hôtels et l’utilisation abusive de travailleurs journaliers embauchés depuis plus de 05, 10 ou 15 ans sans aucune régularisation, ont fait savoir les signataires du document qui par la même occasion ont annoncé la mise en œuvre d’un plan d’action dans les prochains jours, allant de points de presse, aux marches en passant par le port de brassard rouge sur les lieux de travail, les sit-in, etc.
Les travailleurs de l’hôtellerie en rognent contre le patronat (bis)
Il y a plus grave. Les patrons malgré la relance, vilipendent-ils, remettent quotidiennement en cause les acquis obtenus de haute lutte. L’Intersyndicale des délégués dénonce avec vigueur le non-respect des accords conclus entre les organisations syndicales de l’hôtellerie et le patronat, exige le recrutement des travailleurs licenciés du fait de la Covid-19, et l’application d’un horaire de 40 heures par semaine à la place de l’équivalence (48 heures par semaine effectuées et payées 40 heures). L’Intersyndicale des délégués dénonce avec la dernière énergie les menaces et réprimandes dont les délégués sont victimes dans certains hôtels et l’utilisation abusive de travailleurs journaliers embauchés depuis plus de 05, 10 ou 15 ans sans aucune régularisation, ont fait savoir les signataires du document qui par la même occasion ont annoncé la mise en œuvre d’un plan d’action dans les prochains jours, allant de points de presse, aux marches en passant par le port de brassard rouge sur les lieux de travail, les sit-in, etc.