Les pêcheurs artisanaux du Sénégal en rogne




 
Haro sur la dégradation du patrimoine halieutique. C’est du moins le cri de détresse de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (Unapas). Qui faisait face, avant-hier, à la presse à Yarakh. Abdoulaye Ndiaye, secrétaire général de l’Unapas, et ses camarades, dénoncent le « pillage systématique et organisé des ressources, particulièrement, les petits pélagiques côtiers » qui, selon eux, constituent les socles de la sécurité alimentaire et la principale source d’apport en protéines d’origine animale pour la majorité des populations, et surtout les plus démunis. Et pour sortir de l’ornière, notamment, endiguer la grave crise biologique et sociale consécutive au manque criard de poisson et des conflits entre acteurs, les pêcheurs artisanaux du Sénégal suggèrent une batterie de pistes de solutions. Notamment, l’amélioration de la contribution de la pêche artisanale à la sécurité alimentaire et à la nutrition, la création des conditions de mise en place d’un avenir économique, social et écologique durable, et assurer une exploitation durable des ressources halieutiques. Et ceci, conformément aux dispositifs du code de conduite pour une pêche responsable.   
 
 
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