Leadership



La vieille bataille de leadership en Afrique de l’Ouest entre Ndakaaru et Abidjan est remise au goût du jour par les soubresauts de la crise malienne. Et heureusement que Niangal en a pris la pleine mesure pour élever la voix et réclamer la prééminence du Sunugaal dans le traitement que la Cedeao doit faire de cette crise. Et au-delà des exigences humanitaires qui président à l’assouplissement des mesures d’embargo contre la junte au pouvoir à Bamako, ce sont des intérêts stratégiques sunugaaliens qu’il faut absolument protéger. Nous ne revenons pas sur ce que nous partageons comme échanges commerciaux avec le Mali, car la Côte d’Ivoire peut en dire autant, mais ne serait-ce que pour l’Omvs, le Sunugaal doit traiter la question malienne avec discernement, sans passion, ni œillères imposées par un quelconque syndicat de chefs d’Etat. Et à ce propos, il faut mettre en exergue les propos du néophyte bissau-guinéen Mballoqui, lors du récent sommet des chefs d’Etat de la Cedeao, a mis en parallèle etde manière très imagée les coups d’Etat militaires et les putschs constitutionnels pour un 3e mandat. Et s’il était briefé par son mentor Niangal ? Ce serait le comble du cynisme.
Waa Ji
 

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