Des très en colère, ce sont les membres du Mouvement "Sauvons la République/Doggu Samm Sunum Reew". Alors qu'ils avaient prévu de marcher dans les rues de Dakar, pour dénoncer le mal-vivre des Sénégalais, le préfet leur a dit non. Dans un communiqué, ils dénoncent avec la plus grande fermeté la décision du préfet de leur interdire leur marche pacifique le jour même. "Cette notification de dernière minute, à quelques heures seulement de la manifestation, constitue une atteinte grave et préméditée à la liberté de manifester, pourtant garantie par la Constitution. Elle révèle également le gêne d'un pouvoir qui redoute la contradiction et rejette la mobilisation citoyenne. L'itinéraire choisi - de la poste de la Médina au siège de la Division spéciale de la lutte contre la cybercriminalité, visait à symboliser le rejet : de l'autoritarisme rampant d'un Premier ministre devenu facteur de discorde nationale, la suspension injustifiable des bourses de sécurité familiale qui frappe les foyers les plus vulnérables, l'instrumentation de la justice et de la répression croissante contre les voix dissidentes; le mépris affiché envers les institutions, les citoyens, la presse et les magistrats".
Le Mouvement Sauvons la République très en colère contre le préfet (bis)
Les membres du mouvement Sauvons la République, ajoutent que "ce refus de les laisser manifester, sous prétexte d'une prétendue gêne à la circulation, est d'autant plus choquant que des festivités organisées pour l'anniversaire du Premier ministre Ousmane Sonko ont été tolérées dans l'espace public, sans même faire l'objet d'une demande d'autorisation formelle". "Nous le disons avec gravité, interdire une marche citoyenne, à la dernière minute, c'est bâillonner la République. Mais nous ne nous tairons pas. Dans les jours à venir, nous poursuivrons par des actions citoyennes et légales, notre combat pour la vérité, la justice et la responsabilité. Notre combat continue. La République ne se sauvera pas tout seule.